dimanche, février 18, 2007

a hard day's night

Étrange ce feeling impératif d'écouter les Beatles à tout prix entre deux bouteilles de vin. J'ai succombé au son envoûtant, y'a pas grand chose à dire, j'adore Paul McCartney...

M'enfin, juste pour dire que beaucoup d'alcool donne de la misère à taper, mais il donne aussi une seconde dimension à «Girl» des fantastic – aaah Fab!- four.


- -Edit- -


En me relisant, j’ai remarqué à quel point ce post était vague (et comment je peux faire des fautes débiles). Enfin, il n’y a rien d’exagéré, sauf peut-être l’autre dimension à «Girl», en tout cas, je ne me souviens pas c’était quoi… Sauf que quand même, malgré un 2 heures de sommeil, la soirée fut remarquable et à des lieues de ce à quoi je m’attendais.


Je passe les détails, le souper était bon, le vin trop, autant en goût qu’en quantité, vous voyez le topo. Mais ce qui a donné vraiment une teinte différente au souper fut, comme j’ai tenté de l’écrire plus haut, le feeling impératif que j’ai eu entre le médaillon de bœuf sauce au chocolat et les fromages fins d’écouter là là, right now les Beatles.


J’ai donc mis le vieux vinyl de mon papa, Beatles Love Songs, dans le gramophone et malgré les grincements de dents des autres convives en réaction au buzz dans les speakers, je me suis laissé aller.


Fab four, je pense que le nom leur a été donné plus parce qu’ils avaient la capacité d’emmener le monde à exclure tout excepté eux que parce qu’ils étaient révolutionnaires ou doués ou whatever. Mais bref, pour moi ça marche garanti à chaque coup. (Something in the way he sings, I guess.)


Ma cousine, que nous recevions à souper et âgée de 12 ans, s’est rebutée à l’aspect vieillot du vinyl et au son rempli de parasites. Puis, peu à peu, en me voyant sombrer dans une transe heureuse, verre rempli dans les mains et chantonnant les yeux fermés, elle s’est risqué à écouter. Puis à aimer, puis à essayer de lire les paroles en anglais, puis à me demander qui étaient les membres, qui faisaient quoi, puis à vouloir regarder mon anthologie puis à admirer la période 1968 de Georges Harrison.


Je suis contente qu’elle ait pu apprécier. Qu’elle se rendre compte que derrière elle il y a des tas d’années de musique qui attendent qu’on les dépoussière. (Quétaine comme fin, hein? Mais c’est vrai.)


Mlle M
et il était 12:08 a.m.



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samedi, février 17, 2007

shoot the runner

Magnifique soleil dehors, ce qui explique mon regain de bonne humeur, mais il y a aussi une séance de magasinage compulsif et le retour de l’inspiration derrière le sourire. Avec beaucoup, beaucoup de fatigue.

J’avais besoin de danser avec mes nouveaux Kangaroos Mambo blancs en passant l’aspirateur en gueulant du Kasabian. Dieu merci, quelle libération.

Je vous reviens avec une photo vraiment, mais vraiment différente de mon «style» habituel. J’ai tout plein d’idées, ça se bouscule. En plus ma D40 est enfin arrivée. Et j’ai acheté un trépied.

Sinon bah, je vais sûrement aller aux Auteurs du Dimanche ce dimanche –deuxieme semaine d'affilé!?- si ça vous dit. Et ce soir on mange la recette de médaillons de bœuf sauce au vin rouge et chocolat qu’Alex a blasé un gros 10 secondes la semaine dernière.



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MES Kangaroos blanc
Shoot the runner, Kasabian

Mlle M
et il était 2:06 p.m.



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mardi, février 13, 2007

Photo

Les photographies gagnantes du concours Word Press Photo 2007 sont tout simplement à couper le souffle. Si vous prétendez un tant soit peu aimer la photo, le journalisme ou le photojournalisme, vous ne pouvez passer à côté.

Une image vaut mille mots, mais je n'ai aucun mot pour expliquer ce qu' Homme rinçant son visage après l'explosion d'un pipeline (Nigeria) éveille en moi.
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Photo par Akintunde Akinleye


Mlle M
et il était 10:01 a.m.



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Diary Vendredi

Vendredi, 9 février, horrible quart de soir, 2 heures de sommeil
Je viens (enfin) de terminer Vendredi ou les limbes du Pacifique . Bien que la lecture relève quasiment du livre de psychologie et que sa lecture est quelque peu aride, j’ai beaucoup apprécié l’ensemble. Michel Tournier raconte avec un souci de clarté quasi-maniaque la vie de Robinson Crusoé (eh oui, le titre horrible, il faut avouer, cache un classique que pas mal tout le monde connaît). J’aimerais bien voir les feuilles de remue-ménage (quel beau mot hérité de l’International), les schémas actanciel et les brouillons de ce magnifique chef-d’œuvre; il doit y en avoir une sacrée pile. Le livre transpire un niveau d’intellectualité que j’ai rarement expérimenté. Je le conseille à qui veut bien se lancer dans un long pèlerinage de solitude ponctué d’une sexualité inhumaine, d’une organisation folle et d’une religion mutante, entre autres.

Mais bon, voilà. Si j’avais commencé ce livre au tout début c’est parce que j’attendais l’arrivée de mon colis qui transportait Diary de Chuck Palahniuk. Comme je ne peux me passer de lecture plus de deux jours d’affilé; j’ai pris un livre au hasard dans la bibliothèque de mes parents (et quel livre!). Puis, Diary est arrivé et je n’avais pas encore terminé Vendredi . Je me suis donc mise au défi de résister à l’attrait plus que tentant d’abandonner Robinson au profit de Misty Mary. Défi relevé.

C’est donc avec une avidité limite carnassière que je me lance dans le Palahniuk. Je vous jure, dès la première page, j’étais déjà vendue corps et âme au livre. Je vous laisse donc avec le premier chapitre afin de vous torturer méchamment; allez, quoi, c’est à peine quelques lignes!

June 21 – The Three-Quarter Moon

Today, a man called from Long Beach. He left a long message on the answering machine, mumbling and shouting, talking fast and slow, swearing and threatening to call the police, to have you arrested.

Today is the longest day of the year - but anymore, every day is.

The weather today is increasing concern followed by full-blown dread.

The man calling from Long Beach, he says his bathroom is missing.

Ça torche hein? Et ça continue sur 260 pages.
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Soliloquio del 7 par Logan

Mlle M
et il était 9:48 a.m.



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lundi, février 12, 2007

haut de forme

Monsieurs D. Je suis tombé dessus par un pur hasard au cours d’un désintérêt errant sur le virtuel.

Dattola, artiste tout droit sorti d’un rêve. Sa musique est différente, douce, troublante. Elle ressemble un peu aux débuts de Pierre Lapointe du temps de la Valse Électrique, sans l’arrogance et la voix agressante.

Le jeune et beau français nous livre ses expériences sonores mélangeant l’électro doux, la pop désarticulée et l’indie funèbre. Il en est rendu au stade du démo, pas encore signé, rien. Mais ça viendra, aucun doute ou je n’ai plus confiance en la musique.

Malheureusement je n’ai rien à vous mettre sous la dent, mais vous pouvez aller faire un petit tour sur son espace myspace, quatre titres complets y figurent et résonnent (haut de forme et animal lecteur sont excellentes, d'ailleurs).
--
Avec de la chance, il sera en concert à Paris durant mon voyage, qui sait?

Mlle M
et il était 10:05 p.m.



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samedi, février 10, 2007

you are not a beautiful and unique snowflake

Ok, cette photo est particuièrement troublante parce que (si on oublie le fait que c'est du vrai sang) je pourrais être la fille sur la photo. Elle me ressemble c'est déstabilisant. Assez pour que ma propre soeur me demande si je m'étais fait un nouveau copain.

I wish. But no.

Je ne suis pas un flocon de neige unique et magnifique, il y a une fille qui me ressemble qui embrasse (ce n'est pas un vrai baiser) une des plus beau gars ayant été créé. Qui habite Riga, en plus. C'est pas des jokes, Riga. Un jour je vais y aller via Air Letonie. Wolà la nostalgie du secondaire 5...

Mais bref, juste pour apaiser les rumeurs.
--
Le titre est, évidement, tiré de Fight Club. / Photo par BellZ

Mlle M
et il était 5:20 p.m.



2 Pow!

jeudi, février 08, 2007

mon bébé

Je sais, je sais, ce n'est pas une Leica, mais c'est le mieux que je peux m'offir dans les temps présents. Parfait et à point pour le voyage en France! Elle est pas mal du tout, maison fiable et lentille à ne pas cracher dessus non plus.

C'est sur que c'est pas du pro., mais je garde ça pour ma Leica M7 qui viendra bien un jour. J'hésitais entre 35mm ou digital. Dur choix puisque j'adore les deux, mais comme ma Canon est très bien (si on oublie le posemètre qui est brisé, mais remplaçable) et que ma Sony est mono-objectif.... eh bien le choix est allé au séduisant (et pas super léger) appareil ci-dessus.

Je l'attends d'ici 5 jours; mon nouveau bébé Digital SLR Nikon D40 avec lentille 28-55 f3.5-5.6 /f22-38 (équivalence 27-82.5mm en 35mm) . Pour les autres trucs qui pourraient vous intésser je vous laisse regarder la brochure pdf.

En plus via Dumoulin c'est parfait, il y a le paiment direct même par Internet pour les gens lazy comme moi.


Mlle M
et il était 10:28 a.m.



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étoile étiolée

J’ai mis en me levant une certaine chaîne d’or si fin que j’ai peur de la mêler quand je la sors de son boîtier. Elle est légère, à tel point que je ne la sens pas prendre à mon cou les rares fois que je la mets. À cette chaîne s’étale discrètement une petite étoile à cinq pointes diamantées.

Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai mis ce bijou. Je n’avais pas planifié de porter la chaîne aujourd’hui spécialement, même en l’accrochant à mon cou, je n’y ai pas vraiment pensé.

Cassandra fut la première à l’apercevoir et elle a dit d’une voix attendrie que cela faisait longtemps que je ne l’avais pas sortie de sa boîte de velours. C’est la seule chose m’appartenant que mes sœurs n’ont jamais, jamais touché.

Quand ma collègue de travail a vu l’étoile pourtant si discrète au centre de ma peau, elle m’a complimenté pour son incroyable beauté.
-C’est nouveau?
-Non, c’est juste que je ne la mets pas souvent.
-Pourtant, elle est vraiment belle! Elle pourrait aller avec n’importe quoi.
-C’est qu’elle signifie beaucoup pour moi.
-Ah bon?
-C’est… un ami qui me l’a donné.

Et ma voix s'est cassée à ce moment.

Je me demande si ça va guérir un jour.
--
Breathe (une de mes photos préférée ever) par Keith

Mlle M
et il était 9:58 a.m.



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mercredi, février 07, 2007

la suite logique



Matin d'hiver, Station Shell coin Langelier et Henri-Bourassa, Montréal Nord.

MÊME JEUNE CAISSIER D’ORIGINE INDIENNE
Bonjour!

MYRIAM
Salut.

MÊME JEUNE CAISSIER D’ORIGINE INDIENNE
Il fait moins froid qu'hier...

MYRIAM
Oui, c'est vrai. Ça fait du bien.

(silence gêné)

MYRIAM
Pompe quatre.

MÊME JEUNE CAISSIER D’ORIGINE INDIENNE
Oui...

(Même Jeune Caissier D'origine Indienne passe la carte air miles et la vieille carte Desjardins de Myriam devant le scanner. La facture sort, personne ne dit rien. Même Jeune Caissier D'origine Indienne tend la facture à Myriam avec un crayon.)

MYRIAM
Oh, c'était une carte débit.

MÊME JEUNE CAISSIER D’ORIGINE INDIENNE
Ah oui! C'est vrai.

(rires de Même Jeune Caissier D'origine Indienne et de Myriam)

MÊME JEUNE CAISSIER D’ORIGINE INDIENNE
À la semaine prochaine alors.

MYRIAM
Oui, à la semaine prochaine.

--
Rien que pour faire exprès, c'était le même caissier que la dernière fois.

Mlle M
et il était 10:00 a.m.



0 Pow!


about neon bible



J’ai reçu l’intégrale du nouvel album d’Arcade Fire, Neon Bible.

Je l’ai écouté une fois après qu’un ami m’ait convaincue d’ouvrir le fichier.

J’ai regretté amèrement pour mon manque de convictions.

J’ai supprimé ledit fichier.

J’ai promis de ne pas recommencer une telle aberration envers n’importe quel artiste.

Je vais acheter Neon Bible le 6 mars.

On n’en parle plus.

Le disque est excellent, en passant. Mais ça, je suppose que nombre d'entre vous le savez déjà...

Mlle M
et il était 9:58 a.m.



1 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Crédits

Karl Kwansky