mardi, septembre 27, 2005

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La première plume se détache, elle flotte, virevolte.
Les vagues des monts sont déchaînées. Il pleut des dents de noirceur. Il fait froid et les arbres lancent leurs complaintes aux ciels muets. Le ciel est bas ce soir.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La seconde plume est arrachée, terrasée par les éclairs de colère.
Bercée par les souffles chaleureux de Poséidon, il faut pleurer pour se nettoyer.
Les colines pleurent, elles, les jours d'étés qui ne finissent plus.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

Troisième plume qui s'envole du nid.
Les hommes meurent de ne pas savoir aimer. Les fils des jours sont mêlés et mes doigts sont trop tristes pour défiler. Les choeurs chantent trop fort la nuit.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La quatrième plume regrette sa mère.
Pleurer un enfant perdu. Le fond des rivières sont tapissés de secrets. Les pièces qui chauffent au soleil sont des trésors plus jolis que les cheveux du destin. Pourquoi casser le verre des vitraux si la lumière les fait chanter?

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La cinquième plume est douce.
Le soleil chauffe la terre craquelée de chagrins brisés. Respirer la poussière des souvenirs. Oublier les temps durs qui poussent les aiguilles dans notre dos. La neige sera froide.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La sixième plume voudrait rester.
Les années implosent, gonflent sous le souffle de l'enfant trop avare. Toucher la fourrure a rebousse poil. Siffler l'écume des vagues pour les renvoyer dans le coeur des femmes.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La septième soeur crie la liberté.
Les pensées des étoiles brillent comme leurs cousines les coquillages. Des cristaux de blancheur qui se glissent sous les draps de velour rouge. L'épée et le sang du peuple qui dore les murs jaunis de fumée.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

La huitième plume touche les joues de ses frères en souriant.
L'amour de la femme pour les récifs est solide. Les âmes percées par le temps ne se souviennent plus comment embrasser. Les secrets se perdent, l'art va mourir.

Les ailes battent lentement, la dernière fois peut-être.

Le neuvième est la plus complète.
Les guerres de tempêtes font rage. Il faut bercer les tentures et les ventres. La seule vérité en ce monde est la douceur d'une âme contre la sienne. Aime! toi vivant qui respire mon espace, aime, c'est tout ce que je te demande.

Les ailes battent lentement, pour la dernière fois. La dixième ne quittera jamais son lit.

Mlle M
et il était 9:27 p.m.



2 Pow!

mercredi, septembre 21, 2005

Je suis la reine du sel et du vinaigre, du chocolat et du plaisir facilement acquis. J'agite des espoirs sur les plages de gallets froids. Je danse avec le ciel et la lune pour rencontrer le destin. Mes doigts sont garnis d'éclats de jardins fleuris. Mes mains sont ridés de sagesse draconiennes et zélée. Mes bras sont des lances de pailles jaunes et colorés de saphirs tristes. Mes épaules anguleuses sont invitantes et douces comme la peau d'une huître perlée. Mon cou est taché de soleil et respire le temps. Mon menton est rond comme les colines désertes des champs anglais. Mes joues sont bleues et ondulées comme le serpent. Mon nez est escarpé comme la fin du monde et il flamboie comme un phare en haute mer. Mes oreilles sont comme les cornes de brumes du Nord, plus perçantes et déchirantes que le feu des forêts. Mes yeux sont deux puits de coquillages brisés et ils sont ornés d'une couronne de fils barbellés comme la crinière du Lion. Mes sourcils sont dorés et ils naviguent a contre-sens sur les pensées. Mon front est haut et fort, comme une branche d'arbre centenaire. Mes cheveux s'agitent et dansent comme des enfants et leur couleur est parfois orange comme la terre et bleue comme le fond d'un oeil d'animal en voie d'instinction . Mon buste est rond et puissant, il renferme le souffle des volcans et la douceur d'une mère. Mon ventre est dur comme l'acier de l'Homme et tendre comme l'herbe qui pousse au printemps. Mes hanches ont une odeur de houblon et elles sont sèches comme la couleuvre qui se cache sous les pierres. Mon sexe est interdit au mortel et renferme la vie. Mes cuisses sont irréalistes, mais pourtant mauves de vin. Mes genoux sont les nuages d'un orage une nuit d'été, enroulés sur les étoiles lointaines. Mes chevilles sont flexibles, calculées et taquines, elle soignent les anges tués par les missiles. Mes pieds sont froid, neigeux, glacés et ils abritent les cavernes des merveilles du peuple d'atlantide. Mes orteils, au nombre de septs chérissent leurs enfants et le monde entier. Je suis la Terre et mon coeur pleure. Je veux aimer.

Mlle M
et il était 4:27 p.m.



2 Pow!

mardi, septembre 20, 2005

Faire un pas vers l'avant et en refaire trois vers l'arrière. Ça avance pas fort fort.... Ya rien a dire sur ce monde d'égoïstes insipides. Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes réponses, oui je vais bien et quand bien même que je te dirais le contraire, ça ne te dérangerais pas. Alors pourquoi contiuer notre révolution en même temps que notre chère planète agonisante? Non je ne suis pas suicidaire, comment dire, j'aime trop la vie. Mais je sais pas pourquoi, je ne vois pas de raison vraiment valable. Complexe complexé par sa complexcité même. Je ne sais pas ou je vais et même si j'ai un but fixe. Je vois des avenirs, tous très clairs et différents. Mais aucun présent qui ne soit pas agité comme une odulation a la surface d'un lac. C'est flou. Trop flou. Ça donne mal a la tête.

Mlle M
et il était 12:13 p.m.



4 Pow!

jeudi, septembre 08, 2005

The optimistic foolish
Il y a une histoire à propos d'une place ou il mouille tout le temps. Lorsque les gens décident de mettre fin au cours de leur vie, ils se tiennent au milieu de la route avec la bouche grande ouverte jusqu'a ce qu'ils se noyent. Un spectacle de croyants de l'apocalypse qui se tiennent sur une coline et qui fixent un ciel vide. Je trouve dur de rester optimiste lorsque tout ce que l'homme touche se fanne et se flétrit. Le coeur des hommes est saturé de suif. Des gens meurent tous les jours. Pour les mauvaises raison? Apocalypse? Peut-être, mais plus problablement plus une bêtise. Une erreur, plutot un millier. Et les gens meurent. Regarder la télé ne te donnera pas la réponse a tes besoins, optimiste naĩf. Conséquences pour tes actions. Virus mutants emplissant les âmes. Rester optimiste. Il reste encore l'amour.
--
eh oui! l'amour.
je crois que ça s'en vient...

Mlle M
et il était 7:44 p.m.



3 Pow!

dimanche, septembre 04, 2005

Il ne faut pas essayer de comprendre. Hier, oui hier je me suis levée, un citron à la bouche. Oui hier tout était à sa place. Il n'y avait que deux couleurs dans ma tête, seulement deux. Je n'entend pas bien, non, mais il y a les couleurs. La première était rouge l'autre peut-être verte lime. Mais c'était hier. Et j'avais un citron dans la bouche. Tout était à sa place, hier. Mais les choses m'ont dépassées et ont changées de place. Hier je me suis levée, un citron à la bouche, mais maintenant que je suis qu'un guichet automatique, un fucking guichet automatique. Et les causasiens se grattent à mort, d'orgeuil. Personne n'a trouvé la cure magique. Que deux couleurs dans ma tête. Je veux vivre une vie de PAPIER PEINT! Oui, que deux couleurs dans ma tête. Oui. Tout est à sa place. Plus rien que le ciel bleu à partir de maintenant. pas de fantômes, pas de squelettes.

Tu vois, hier je n'entendais pas bien, mais tout est à sa place. J'ai appris, oui appris, mon ami l'art de la déduction. Je prend un grand souffle et je m'en vais. et tout est à sa place. Qui aura la dernière ligne de la dernière danse? je n'entend pas bien. Je ne PEUX pas entendre correctement. Je dois être sourde comme les pierres. Ils ont dit qu'il était un vrai gentleman, un homme vrai, même quand la vie l'a fait chier. Mais l'homme est parti, comme les fantômes et les squelettes.

Tout est de retour à sa place =


----
fortement inspiré de Radiohead. il ne faut pas essayer de comprendre, ce sont les couleurs.

Mlle M
et il était 1:56 p.m.



2 Pow!

jeudi, septembre 01, 2005

Ibuprophène

Y as-til un jour pour étouffer le sang brûlant qui pétille sous la douleur du soleil? Un jour les enfants lanceront des pierres pour seront portées par les vents incestueux de leurs ainés. Elles fracasseront cette façade de verre plat qui gerce les visages d'un blanc noirâtre et acre. Les dents de ce commandant éclateront en un millier d'abeilles étonnées et s'en iront mourrir en criant et souffrant commes les enfants aveugles. Elles mourront puisqu'il n'y a pas assez de place sous ce soleil vert maladif pour tant de souffrance.

Toujours un membre de l'équipage
Toujours un membre de l'équipage
Toujours un membre de l'équipage
Toujours un membre de l'équipage
Toujours un membre de l'équipage
Toujours un membre de l'équipage

Rien qu'un membre de l'équipage...

Mlle M
et il était 4:29 p.m.



0 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Karl Kwansky