dimanche, juillet 30, 2006

Les gens d'un monde
Il y a de ces gens qui, dès que l’on leur donne de l’attention, gonflent d’orgueil. C’est bien dommage, parce que certaines de ces personnes avaient une place dans votre estime et que leurs mauvais pas répétés on malheureusement détruit leur part d’intérêt que vous leur donniez. Pire, certaines de ces éponges à éloges croient qu’une fois leur but atteint, il n’y a plus de travail à faire. Rien à améliorer, rien à refaire ni retravailler. Ne jamais, au grand jamais, essayer de se surpasser. Je m’excuse, mais lorsque la lumière est sur vous, il devrait être de votre devoir de toujours donner le meilleur de vous-même. Ne pas se remettre en question est un allez simple pour l’arrogance. Le monde ne se souviendra pas de vous. Non. Vous aurez été un produit de consommation, consommé vite et bien. Vous voyez si ça rentre dans vos valeurs, rendu là. Vous prenez la place d’un autre et vous vous en foutez, vous prenez la place d’un autre qui travaille dur et fort et ça aussi vous vous en foutez. Le monde se souvient de ceux qui se battent, qui se débattent. Pas des autres.

D’un autre côté, il y a de ces gens qui vous plante une épine en plein cœur. Ça fait vraiment très mal, mais en même temps c’est euphorique. On regarde l’épine, ébahit, n’ayant définitivement pas vu le coup venir. Une épine rouge et qui picote un peu partout, surtout dans la tête et ce cœur affecté. On regarde de loin parce que s’approcher, c’est enfoncer l’épine. Ça aussi ça fait mal, plus peur que mal. C’est une lumière aveuglante, qui hypnotise. Qui déconcentre, aussi. Qui déconcentre. Un peu comme la mort, mais en plus vivant, après tout, les épines ne tuent pas les gens. Est-ce que je peux mourir d’une épine au cœur? Cette épine, elle vient d’où? C’est moi qui l’ai mise là? M’enfin, maintenant j’ai les vêtements tous rougis et je n’arrive plus à me concentrer.

D’autres gens vous suivent longtemps. Et vous êtes heureux qu’ils vous suivent. Partout, peu importe. Ils sont là. Vous êtes heureux, et vous arrivez à le dire franchement, sans soupçons, sans arrière-pensée. «Je suis heureuse que tu me suives.» Et moi aussi, je te suis. Je le dis, parce que les gens qui suivent, il n’y en a pas beaucoup. Parfois je suis triste, ce n’est pas de ta faute, mais c’est comme ça. Des fois, aussi, plus souvent qu’autrement, je suis heureuse. Vous êtes là, vous les gens qui suivez, à me voir heureuse et triste. Je vous vois aussi, ça va sans dire. Je n’aime pas manquer une marche dans le noir et perdre de vue les gens qui me suivent. Il faut courir, parfois, pour vous rattraper. Vous marchez vite, ou c’est moi. Ça dépend des fois. Par moment, j’arrête de marche et je ne fais que constater que vous êtes là, chez moi. Et on s’arrête pour tous repartir en même temps.
--
On ne nomme personne, ça sert à rien de toute façon.

Mlle M
et il était 11:30 a.m.



4 Pow!


Juste comme ça

Je trouve ça tout simplement marrant de jouer encore au téléphone à mon âge et de trouver ça aussi amusant que lorsque j'avais 7 ans.

Mlle M
et il était 10:13 a.m.



1 Pow!

vendredi, juillet 28, 2006

Empire K

Je viens de tomber sur le nouveau clip de Kasabian, Empire. Rien d'extraordinaire, mais ça montre a quel point le groupe s'est amélioré depuis leur premier album. Il sort en Septembre prochain et j'ai vraiment hâte. Leur son est beaucoup plus étayé et rafinné.

J'étais vraiment attristée de lire que des mauvaises critiques sur le premier opus du groupe, je sens que le vent va tourner pour eux. En plein dans la face des critiques. Je le savais bien que les mauvaises langues s'agitaient pour rien.

Si vous avez vu leur premier clip, celui-ci continue dans la même voie. Les erreurs de la guerre, la futilité de la bataille. Il est intéressant à regarder et pour une rare fois, je trouve que les membres d'un groupe sont bon acteurs. Spécialement Tom Meighan, le chanteur, qui supplie un cessez-le-feu (ça vous dis de quoi?) tandis que Sergio Pizzorno est tout simplement aussi séduisant qu'à l'habitude (ok, j'arrête, c'est pas pertinent).

Mlle M
et il était 3:05 a.m.



0 Pow!

mercredi, juillet 26, 2006

Fantasies are nice (no.6)
Tout d’abord, tu n’aimeras pas sa manière cavalière de te porter franchement de l’attention. Tu le jugeras vite et le casera dans la catégorie des hommes trop sûrs de lui. Puis, peu à peu, tu observeras ses airs détachés et quelques peu hautains. Tu te surprendras à ressentir une pointe de jalousie lorsqu’il adressera la parole à une autre personne. Ses yeux seront les premiers à capter ton attention. Ils seront verts, presque jaunes, grands et délicats comme sa bouche.

En te sentant un peu stupide, tu laisseras ton coin d’ombre pour aller t’asseoir à la table qu’il t’avait offerte au début de la soirée. Il te regardera t’asseoir, un sourire triomphant sur ses lèvres. Tu commanderas une bière avant de le regarder franchement à ton tour. Il ne sera ni large, ni maigre, ni grand, ni courtaud. À peine quelques pouces de plus que toi. Il sera aussi plus jeune.

Il ouvrira la discussion. Il sera à l’aise et volubile. Il te mettra en confiance et peu à peu tu vas te rendre compte que tu ris de ses blagues, que tu bois ses moindres paroles. Il te laissera parler en donnant très peu d’informations sur lui-même.

Sa voix, que tu as trouvée un peu étrange au départ, te semblera plus mélodieuse à force de l’entendre. Les verres passeront, mais pas trop vite et il finira par regarder sa montre.

Il t’invitera à aller marcher un peu dans la nuit d’été. Il ne te passera pas son blouson lorsque tu diras qu’il fait frais. Tu chercheras subtilement un peu plus de proximité alors que tu marches à ses côtés. Peut-être aura-t-il fait par exprès de te conduire devant sa maison.

Tu te laisseras faire lorsqu’il approchera ton corps près du sien. Tu lui rendras son baiser avec autant de passion. Puis, il te laissera devant la porte en te disant d’être au même bar dans deux jours.Tu retourneras chez toi, l’esprit embrouillé, ne sachant pas trop quoi penser.

Biensur, tu te présenteras au bar près de 48 heures après. Mais lui, il ne sera pas là. Comme tu sortiras dans la rue pour retourner chez toi, il t’attrapera par le bras et t’embrasseras sans préambule. Tu le repousseras en le traitant de con. Il va te raconter une histoire que tu croiras et ta colère disparaîtra. Alors, il te sourira d’un sourire parfait et t’entraîneras encore une fois vers chez lui.

Cette fois, il te laissera entrer. Il enlèvera tes vêtements ne te laissera plus partir. Tu y retourneras plusieurs fois avant qu’un bon matin, il te demande d’emménager chez lui.

Tu diras oui et dès lors, ta vie sera comme un cliché. Il disparaîtra quelques fois et il refusera de te dire où et pour quoi faire. Évidement, tu seras en colère, mais tu ne pourras te résoudre à le quitter. Vos disputes seront colorées et éclatantes, vous vous battrez et vous mordrez. Il t’épuisera. La passion que tu lui porteras ne partira pas, toujours égale à celle qu’il ressentira pour toi. Tes bonheurs seront éphémères et de courte durée, mais c’est la vie que tu choisiras. Tu la choisiras, alors même que tu sais ce qui t’attend, peut-être parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.

Mlle M
et il était 3:14 a.m.



4 Pow!

mardi, juillet 25, 2006

Je vois des uchronies
Pour la première fois depuis un temps incalculable, j’ai des milliers d’images qui s’enroulent dans ma tête, une structure articulée qui veut sortir de ma tête et se garocher sur une pellicule vidéo. Maintenant, immédiatement. Ma tête explose en images, en séquences, en plans, en uchronie, en unchronies.

Pour la première fois de toute ma vie, j’ai l’impression de caresser du bout des doigts quelque chose de bien, quelque chose d’original, peut-être d’unique. De sentir le vent et la poussière orange sur mon visage et le ciel tellement haut et réchauffé qu’il en est devenu turquoise. D’entendre le grondement du désert et du tonnerre au dessus de ma tête.

Pour une première fois, je sens le rêve d’une autre s’étendre dans mon imaginaire à moi, de me révéler un scénario explosé qui reste inaccessible. Je ne sais pas si je devrais essayer de laisser couler quelques lettres sur une histoire cinématographique qui serait inachevable. Dans ma tête, ça donne quelque chose de vraiment bien.

Mlle M
et il était 3:11 p.m.



4 Pow!

dimanche, juillet 23, 2006

L'amour sous l'eau
Ces derniers temps je tombe en amour avec tout ce que je vois. C’est vraiment drôle, je suis comme une petite fille dans une grande cour de récré, mais de là à savoir pourquoi, je ne sais pas trop. C’est sûrement dû à l’été qui passe bien et qui referme toutes les blessures qui faisaient encore mal.

Je suis en amour avec le groupe complet de Malajube parce qu’à chaque fois que je les vois ils donnent tout ce qu’ils ont, qu’ils font de la bonne musique et qu’ils niaisent Cowansville plus que moi.

Je suis en amour avec mes deux frère illégitimes qui me proposent d’aller voir Malajube sous la pluie à Cowansville. Je les aime parce qu’ils me donnent sans compter d’énormes câlins et parce qu’ils suivent leur rêves comme les étoiles filantes sous le ciel de Sutton.

J’aime mes deux autres Cheerios qui viennent de l’autre bout du monde à Cowansville pour venir me rejoindre et boire de la bière sans arrière-goût et écouter Malajube niaiser les agriculteurs.

J’aime Châteauguay.

Je travaille beaucoup, mais étonnamment, je fais pas encore de réaction allergique aux caisses que je dois compter au beau milieu de la nuit. Je vais peut-être l’avoir ma semaine de congé finalement, Bonjour Boston!

J’ai la maison à moi et ma sœur pour deux semaines, ça ça veut dire pas de ménage (en tout cas, pas de mère qui nous pousse dans le cul pour le faire) et aussi la bouffe qu’on veux (yessss, stop de régime imposé pour 2 semaines!).

En gros c’est pas mal tout ce qu’il y a sous mon soleil. Rien de mieux qu’écrire sur mon portable au bord de la piscine en écoutant Voxtrot avec un framboisier à portée de main (littéralement) et un rayon ou deux qui essaient de dorer ma peau.
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La photo a été prise par Yves Oswald.

Mlle M
et il était 5:48 p.m.



2 Pow!

mercredi, juillet 19, 2006

J’ai donné mon cœur en 2004
C’était une de mes premières journées au Cégep, également une de mes premières au sein de la télévision étudiante et alors que j’attendais pesamment sur un divan que la journée finisse, j’ai entendu une pièce qui ne m’a jamais quitté. Celle à qui je dois ma découverte était partie, laissant itunes ouvert, supposant peut-être que j’allais aimer ce qui allait jouer.

Que ce soit le destin ou bien le hasard, le fait est que j’ai découvert ce que je pourrais nommer mon album-favori-dans-le-monde-entier. Il y a tout plein d’albums sur cette terre, j’en ai moi-même pas mal, mais malgré tout, celui là est particulier. Ce n’est pas un album révolutionnaire, il est connu, mais sans plus. Il n’a pas fait fureur, ne figure pas dans les anales de la musique, il n’a pas été créé par un groupe mythique, mais pourtant c’est à cet album que j’ai donné mon cœur.

Turn on the bright lights d’Interpol est ce disque qui me suit peu importe ce que je fais et où que je me trouve. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai jeté mon dévolu sur celui-là en particulier. Bien des albums représentent des parties de ma vie, comme une bande sonore de mon histoire à moi. C’est normal on écoute tel genre de musique pour telle humeur ou situation. Cependant Turn on the bright lights tapisse mon univers musical depuis mi 2004 presque sans arrêt, depuis ma découverte.

J’étais étonnée de découvrir cet album en première position des albums les plus noirs au monde selon Q. Je ne le trouve pas si sombre, moi. Certes, il a son côté mystérieux et noir mais il ne nous transmet pas de malaise comme Nirvana ou Radiohead. Au contraire, il semble prendre sur ses épaules toute douleur par sa netteté rare et efficace. Les autres moments, il me calme et installe en moi une espèce de havre qu’aucun autre album n’a installé à ce jour. Il est parfait pour les journée ensoleillées, fenêtres ouvertes et visage au vent autant que la nuit sous un ciel couvert.

Interpol fait de la musique, mais par-dessus tout, ils font un grand rangement dans ma tête. Turn on the bright lights regorge de merveilleuses pièces aux ambiances new-yorkaises où se mêle une envie de propreté et de rapidité en même temps qu’un spleen méditatif. C’est comme un grand manteau de lenteur.

Parmi l’ensemble, mon esprit ne manque pas de rester accroché sur Leif Erikson, dernière pièce qui semble me souhaiter bonne chance à chaque fois que les 49 minutes sont écoulées. Si un jour on fait un film sur ma vie, il y aura des pièces tirées de cet album, c’est sur.

Mlle M
et il était 10:10 p.m.



0 Pow!

lundi, juillet 17, 2006

Digressions
Chose pas trop trop utile à savoir: Gael Garcìa Bernal à de fichu beaux yeux (vous savez, vert tirant sur le doré auxquels on ne peut pas, on ne pourra jamais dire non...) et ça donne doublement hâte au nouveau film de Michel Gondry : The Science of Sleep. Allez-y cliquez sur sa photo, ça vous fera pas de mal.

Le portrait à été pris par l’incroyable Nigel Parry (que vous vous devez de connaître si vous voulez faire du portrait, en tout cas, moi, c’est lui mon mentor) dans le cadre du projet Ever felt dumped? de Make Trade Fair. Vous pouvez aller voir toutes les photos géniales sur le site officiel.

Profitez-en donc pour joindre le mouvement Big Noise, parce qu’on peut pas être contre le commerce équitable et être crédible en même temps. Et si vous avez véritablement l’âme charitable, faites-vous venir le joli bracelet blanc Make Poverty History.

Bon voilà, c’était mon petit moment de cause humanitaire, il faut remercier Gael parce qu’il a de jolis traits. C'est de sa faute si j'ai autant digressé.

Mlle M
et il était 12:44 a.m.



2 Pow!

dimanche, juillet 16, 2006

High hopes and expectations
C’est différent, mais en même temps c’est pareil. Pas très clair, je sais, mais c’est ce qui ressort après quelques écoutes du nouvel album de Muse. Sorti tout récemment, (le 11 juillet) Black Holes and Revelations est un opus de 45 minutes et 11 pistes plutôt robustes. Il y a beaucoup de changements dans l’ensemble, mais le son Muse y est toujours.

Le groupe a mûrit, c’est indéniable. Il ne faut pas s’attendre à un son jeune et inconstant, à l’espèce de rush de notes du premier album ni à la surcharge émotionnelle du deuxième et encore moins aux saveurs classique du troisième. Quoi alors?

Muse a délaissé ses compositions linéaires et faciles. On n'y retrouve plus la méthode couplet, refrain, couplet, solo de guitare, refrain. Nous assistons plutôt à une évolution-révolution progressive dans chacune des pièces. Chacune d’elles renferme son propre univers et pris séparément elles sont aussi complètes que l’album en son entier. Les instruments qui oeuvraient séparément dans les albums précédents travaillent maintenant ensemble. Beaucoup moins d’importance de la part de la guitare et très peu de piano, ce qui est étonnant après une écoute d’Absolution. Même si certains vont regretter cette époque où Bellamy s’épanchait sur sa guitare durant des solos déchaînés d’une minute et plus, peut-être vont-ils remarquer le travail impressionnant de la batterie et l’implantation de la guitare acoustique, de violons et de trompettes. Il y a des essences de funk, de musique latine, de calypso, de jazz, de toutes sortes de choses dans cet album et c’est une nouveauté dans le son de Muse. Le talent incroyable de Matthew Bellamy est mis à profit avec une maîtrise toute nouvelle de sa voix. Plus mature de durant les premiers pas du groupe, il nous propose une nouvelle approche qui fait écho aux innovations de Black Holes and Revelations.

Muse a parfaitement relevé le défi qui était de renouveler leur son. Pour ce qui est des textes, il y a là aussi un éventail plus grand quant aux choix de sujets et une approche un peu plus terre à terre. L’album est généralement plus optimiste que ses prédécesseurs, excepté Take a bow qui ouvre la marche et Soldier’s poem qui manie très bien les chœurs et l’ironie avec une mélodie qui rappelle les chansons dans la Belle au bois dormant avec un texte comme : «And you think you deserve your freedom, No I don’t think you do, There is no justice in this world, And there never was.» Supermassive black hole et City of Delusion sont sûrement les pièces qui reflètent le plus les changements de direction du groupe. Pour les nostalgiques, Assassin et Ex-Politics devraient vous satisfaire.

Avec leurs premiers albums, Muse avait déjà de quoi faire des prestations monstres et on dirait que Black Holes and Revelations va les aider à asseoir leur influence et assurer quelques bonnes pièces durant les nouveaux shows. Je pense entre autres à Starlight qui ne peut qu’être divinement incroyable sur scène et Knights of Cydonia qui sera sans doutes tout aussi bonne.

Ce sera à voir le 31 juillet au quai Jacques Cartier où je ne manquerai pas d’y être, histoire de confirmer mes dires et recharger ma pile au son de la voix stridente et cristalline de Bellamy.

Mlle M
et il était 10:04 a.m.



0 Pow!

vendredi, juillet 14, 2006

Jolis titres pour ma jolie collection
Incroyable sentiment de soulagement, d’allègement miracle lorsque je suis enfin sortie du magasin avec trois albums qui me tenaient vraiment à cœur. En plein ce qu’il me fallait après avoir braillé comme une petite fille sur les dernières pages d’un chapitre de ma vie. Trois albums que je vais sûrement écouter en boucle jusqu’à la fin de l’été.
1. Muse - Black Holes and Revelations
2. Thom Yorke – The Eraser
3. The Beatles – Revolver

C’est comme tomber en amour 3 fois de suite.

(Maintenant soyez jaloux.)

Mlle M
et il était 4:32 p.m.



2 Pow!

mardi, juillet 11, 2006

Pour en finir avec Lapointe
Je suis vraiment étonnée de la réaction que ma critique du nouveau clip de Pierre Lapointe a suscitée. Je vois bien que personne n’a pas la même réaction, je chacun à sa propre opinion et c’est probablement que ce que Lapointe voulait.

Je reviens sur le sujet parce que je crois que je n’ai pas finit de réfléchir sur ce clip que je trouve toujours affreux. Mon opinion n’a pas changé. Cependant, je raffole quand une œuvre cinématographique reste dans ma tête pour un bon moment, quand je peux passer quelques heures à retourner mes questions et mes impressions dans tous les sens pour essayer de comprendre.

Je crois que certaines personnes sont passées à côté de mon propos dans mon autre billet. Comprenez que je sais très bien ce que c’est un dandy et que Pierre Lapointe en est une sorte. Ça, ça fait longtemps que je le sais. Je sais aussi par conséquent que son clip est fait pour «fesser dans le dash» et pour ça, il fonctionne très bien. Là où moi j’y vois une nuance, c’est l’utilisation d’un procédé surfait et qui détruit toute la beauté de la chanson.

Ce n’est pas de l’avant-garde que d’utiliser les pires clichés des années 80. Pierre Lapointe n’est pas le premier à rapporter ce style qu’on n’est pas sûr de vouloir revoir. Ce n’est pas parce que monsieur Lapointe le fait que c’est génial et tout à fait nouveau. Ya qu’à regarder Madonna. Pour ce qui est des années 80 ramenées au présent, Pierrot n’a qu’à aller se rhabiller.

Vraiment, arrêtez de me casser les noix à essayer de m’expliquer c’est quoi les intentions de Lapointe, je les ai très bien compris! Sauf que pour moi ça ne marche pas, c’est laid, mais par-dessus tout, ça brise une excellente pièce. En absolument rien le clip ne rattache avec les paroles, il n'a aucune justification à l'atrocité du vidéoclip.

Je ne veux pas un retour de Lapointe perdu dans des décors d’arbres de soie et un air de gars qui badtrippe intense en tournant dans un cylindre rose. Sauf que y’a quand même des limites a changer de style.
---
Oh et puis, vous me cassez pas les noix pour vrai, je trouve ça même super cool que vous partagiez vos pensées. Et puis oui, j'aime encore Pierre Lapointe.

Mlle M
et il était 8:16 p.m.



2 Pow!


L'entertainment

Je crois que lorsque l’on va voir un film, il faut faire la différence entre un film sérieux et un film qui est là seulement pour le divertissement. Il faut aussi faire la différence entre un film qui se veut sérieux, mais qui est finalement un film de divertissement et il faut distinguer un film d’entertainment qui est finalement un film sérieux. En ayant démêlé tout cela, le spectateur ne pourra que mieux apprécier le film. Il n’y a pas de mal à regarder un film de divertissement, on ne peut pas toujours regarder des film sérieux. Regarder uniquement des films de divertissement, c’est mal.

N’avoir rien entendu sur un film est souvent bénéfique et en entendre trop parler est néfaste. Il est meilleur de se faire sa propre idée sur un film que de se fier à la critique. Il ne faut pas prendre pour du cash ce que certains critiques écrivent sur un film même si en principe les critiques sont supposés avoir toujours raison (Dieu sait que c’est faux…) .

Il n’y a pas de mal à regarder un film de divertissement, on ne peut pas toujours regarder des film sérieux. Suivant mes propres conseils, j’ai décidé de regarder quelques films de divertissement. Cependant, il y a des choses qui sont MAL à regarder, même pour de l’entertainment et leur vue peut vous enlever tout espoir pour l’humanité. D’autres films remplissent très bien leur fonction.

Là pour le moment je suis trop fatiguée pour vous parler de ces deux films, mais attendez vous à avoir une critique particulièrement acide et destructrice (Pierre Lapointe c’était rien, croyez-moi) et un autre dans la forme de l’art. D’ici là, ciao tout le monde et bon dodo.

Mlle M
et il était 3:08 a.m.



0 Pow!

mercredi, juillet 05, 2006

Fantasies are nice (no.5)
J’ai connu Evan sur un plancher de danse. J’étais venue seule, au contraire de mes habitudes, danser pour oublier la mauvaise semaine qui venait de se terminer. J’avais besoin de proximité, de noirceur crevée par des rayons de lumière colorée, mais surtout de musique futile et forte. J’avais besoin de laisser passer une surdose d’énergie seule au beau milieu d’étrangers.

Je me suis arrêté pour reprendre mon souffle un peu à l’écart, appuyée au bord du mur frais. Je suivais le rythme de la tête, j’essayais de garder la cadence pour la prochaine chanson. Mes petits escarpins noirs me faisaient un peu mal, décidément un mauvais choix pour se déchaîner sur la piste de danse. J’ai écarté une longue mèche mouillée de mon visage et j’ai croisé le regard d’un grand homme. Il me fixait et par pure provocation j’ai soutenu son regard. Il m’a sourit de l’autre bout de la piste, a déposé son verre à côté de son ami appuyé au bar, lui a glissé un mot et a traversé d’un pas leste la distance qui nous séparait. Il m’a offert sa main que j’ai acceptée. D’un petit mouvement sec, il a attiré mon corps au sien. Il m’a entraîné au milieu de la mer de gens qui s’animait en tout sens.

Fébrilement d’abord, puis peu à peu avec plus de conviction, je me suis remise à danser. La musique nous a enfermé, moi et l’inconnu, dans une bulle étanche. Mes yeux fixés dans les siens, nos torses collés et mouvants, nous avons dansé pendant longtemps. Ses mains découvraient mon dos et mes hanches, parcouraient ma petite robe de soie bleue. Je repoussait et ramenait son corps au mien au rythme des coups de mains du DJ. J’avais chaud et mes cheveux collaient à mon visage et à mon cou, sa chemise moulait son corps ondulant. La tête me tournait et des vagues de froid hérissaient ma peau. Les pièces ont défilées et alors que la fatigue commençait à engourdir mes membres, ma chanson préférée fut crachée des énormes meubles de son. J’en fais part à mon partenaire qui répond en rapprochant mon corps au sien. J’enfouis mes mains dans ses cheveux noirs. Je m’accroche à lui comme à une bouée en pleine tempête. Il me retient attaché à lui de ses bras fermes. Sa bouche effleure mon cou, sa main relève les bords de ma robe.

Je suis soulevée par cet homme à la peau douce. Je m’attarde sur le creux de son dos et sur ses longues mains. Il étale mes cheveux sur les draps, se love au creux de mon épaule. A contre courant, nous essayons de rattraper le temps qui file. Il faut battre le soleil qui commence déjà à pointer à l’horizon. Ses ongles marquent ma peau brûlante, mes pieds meurtris par mes souliers s’enroulent dans les draps. De fatigue, je tombe dans les bras de Morphée jusqu’au midi. Sur ma table de chevet, un petit mot de l’homme ainsi que son numéro de téléphone. Je n’ai jamais rappelé Evan.
---
fantasies are nice- she wants revenge

Mlle M
et il était 8:48 p.m.



4 Pow!

lundi, juillet 03, 2006

Dominatrice globale
Aaaah, quoi de mieux que d'aller voir Dr. Strangelove de Kubrick chez un ami, manger du fromage et des brownies, boire une bonne Blanche de Chambly froide, jouer à Risk contre 4 gars, terminer la game à 2:30 du mat et gagner? Vraiment pas grand chose pour le moment. Je suis une dominatrice globale et vous vous êtes tous faits niquer les gars!

Mlle M
et il était 3:03 a.m.



10 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Karl Kwansky