mardi, octobre 31, 2006

Écriture
J’écris des tas de choses, j’ai un besoin furieux de composer ces derniers temps. Je ne suis pas très présente sur mon blog ces derniers temps (plus de connexion Internet au travail…), mais je suis toujours vivante.

Sans réellement savoir pourquoi, j’écris beaucoup de courtes nouvelles. Dans le genre d’after party et de Love’em, beat’em. Ça me vient tout seul. Je suis incapable de soutenir le style plus d’une page. Ça vient en écoutant de la musique, en lisant une phrase qui m’accroche particulièrement, des fois, c’est un regard insistant. Toutes des situations tordues. J’en écrit une presque à tous les jours. Elle ne sont pas toutes bonnes. Elle ne sont pas toutes appropriées. C’est comme ça. Je le prend, le temps que ça passe. Ça va s’en aller bientôt, ça ne reste jamais.

Sinon, je vais souvent au cinéma. Je commence à apprécier la solitude quand j’y vais. C’est nouveau, avant j’y allais toujours accompagné. Ça me permets de tout garder en dedans. Je fais moins de distanciation, mais c’est une expérience intéressante.

Je lis à un rythme fou. J’achète un nouveau livre à chaque semaine. Encore une fois, pour des raisons que j’ignore, je ressens le besoin de marquer mon nom à l’intérieur, d’indiquer la date de mon achat, le lieu et les dates où le livre à été entamé et terminé.

J’agis étrangement ces derniers temps. C’est tout.

Mlle M
et il était 9:09 p.m.



1 Pow!


Halloween


comme dit Sheila, Joyeux Halloween!

Mlle M
et il était 8:34 p.m.



2 Pow!

vendredi, octobre 27, 2006



Je l’attire dans mon appartement en le tirant par la chemise. Il referme la porte derrière lui tout en me poussant vers le centre de la pièce. Mes longs doigts avides détachent sa ceinture et dézippent son pantalon. Je l’entraîne vers la chambre. Le lit est défait, comme à l’habitude et je chasse le chat qui y est installé.

Son corps est trop parfait. Il est gracieux dans sa manière de respirer. Ça m’est arrivé alors qu’il marchait vers moi dans la pièce, au milieu d’autres distingués. Mon cœur a commencé à ne plus rien entendre. Il faisait un bruit de revolver. Une menace animale.

Je le pousse sur le matelas mou d’une main agressive. Je le surplombe, debout par-dessus lui. Mon pied l’empêche de se relever. Je lui dis :
-I love you, can you be my lover?
Et il me répond :
-Tie me up, tie me up twice. Et je m’exécute. Je coupe sa circulation aux poignets comme une pro. Il est docile, un peu trop, alors je le pique avec mes dents. Quand j’approche de son visage, il me dit des mots doux, comme pour contraster au maximum.

Il a compris la subtilité de l’odeur masculine. Il est entêtant. Ma tête est en tonnerre. Je rougis sa peau avec mes mains, le blanc de son épiderme me blesse les yeux. Il me regarde, impressionné par mon audace. Mes mains sur son cou, j’appuie fermement.

J’étouffe son souffle avec ma bouche. Ses mains attachées à la tête de lit forcent en vain vers mon corps. Je sens son cœur atteindre la vitesse du mien et son buste s’affaiblir. Il est en train de mourir son mon baiser. Je lui mords des lèvres tout en affirmant ma position sur sa gorge. Flash de noir et de cuir. Sa tête ne comprend plus rien. Il meurt sous mes mains agiles. Beat on. Respire. Beat off.

--
inspiré par Snake me de We are Wolves, Beat on, beat off de The Presets et Erection de The Faint.

Sssshhhhhhh




Mlle M
et il était 9:43 a.m.



4 Pow!

jeudi, octobre 26, 2006

Révélation II
Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le test de Face Recognition déniché par Vio. Je vous annonce donc que je ressemble à une asiatique puisque sur 9 résultat 4 des stars qui me ressemblent sont asiatiques, dont un homme.

Bref, je suis le sosie de Kelly Hu (c'est lady Deathstrike dans X-men 2), Ueto Aya (hein? C'est une actrice et chanteuse pop japonaise.), Takuya Kimura (un chanteur pop-japonais) sinon je ressemble à 83% à Selma Blair et finalement à 80% vous pouvez m'associer à Rachael Leigh Cook qui a joué dans Le Club des Baby-Sitter et Josie et les Pussycats, n'est-ce pas merveilleux?

Ah oui, et en changeant de photo, j'ai des résultats vraiment différent.

Mlle M
et il était 11:04 a.m.



2 Pow!


Révélation

Woah, je viens de remarquer que dans la pièce Paranoid Android de Radiohead, sur l'album OK Computer, on peut entendre faiblement dans l'oreille droite la pièce Fitter Happier. Le monde vient de changer à mes yeux. Je ne suis plus la même femme à présent.

Mlle M
et il était 9:37 a.m.



0 Pow!

samedi, octobre 21, 2006

Les agendas chargés c'est merveilleux, les liens aussi
Si vous avez envie de me parler dans les prochains jours, il va falloir prendre un rendez-vous. Ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi occupé. Ça fait du bien, contrairement à ce que pourrait penser la majorité. J’adore quand mon agenda déborde, quand chaque petit imprévu cause le désordre. Quand je dois réfléchir trois fois avant de donner la confirmation que je peux m’arranger pour faire quelque chose de plus dans la même journée.

Souper hier avec les filles au Bâton Rouge, pas de demie mesure, la grosse assiette et tout. Ça faisait un bail qu’on n’avait pas planifié quelque chose juste nous trois. J’en ai profité pour acheter mon billet pour Roméo+Juliette des grands ballets Canadiens vu que la billetterie de la Place des Arts est juste à côté. J’irai avec Sarah, qui, en tant qu’étudiante a payé son billet 25 et moi en tant que non-étudiante 59. Faut aimer ça en maudit le ballet, pas étonnant que j’y aille si peu souvent.

Je n’ai pas pu résister à l’achat de Brooklyn Follies de Paul Auster, un auteur que j’apprécie particulièrement. Je me fiche pas mal de ce que les gens en ont dit, après 46 pages en une journée, je vous assure que c’est très bien. Café au Second Cup juste avant le boulot, c’est ici que la folie ressort, la fatigue aide à nous faire dire n’importe quoi. Nous avons créé les personnages les plus délirant de la Terre entière. Mémorable tout simplement.

Un petit 5 heures de sommeil parce que c’est le lancement de P45 à la Quincaillerie. Ça commence à 17h, je me pointe à 18h parce qu’il pleut de la sloche et qu’il y a une heure de pointe merdique qui paralyse tout Montréal et ses environs. J’y ai rencontré l'équipe et j’ai pu enfin mettre des faces sur les noms. J'en ai profité pour acheter le premier livre de Frederic Rappaz, Lettres à Memphis. J'ai la jolie grande version tirée à seulement 10 exemplaires, soyez jaloux. Gobbé une fameuse poutine à la Banquise (qui ne bat pas celle du Den-Lou de Victo, en passant)avant d’aller faire un court saut au premier iPod battle video au Musée Juste pour Rire. C’est chiant à mort d’être obligé de partir quand ça commence à peine, surtout pour aller se taper un 8 heures à rien foutre de constructif pour les méninges.

Demain il y a le film danois Princess que je vais aller voir dans le cadre du FNC. C’est un film d’animation qui traite entre autres sur la bataille contre la pornographie. «Controverse et provocation garanties»: ça promet. Ensuite planification de la soirée Halloween rétro (vous êtes tous surpris du thème, han?).

Dimanche on dort jusqu’à 2 heures pour récupérer toutes les heures manquées cette semaine. Travail, études, tout le blah blah. Pas d’auteurs du dimanche pour moi, faut que je bosse de soir (et ça fait chier intense.)

Lundi il y a la rencontre avec Atom Egoyan pour le film Citadelle. Je fais les photos pour l’article de Daviel, j’ai jamais fait ça, croisez-vous les doigts pour moi. On se recouche pour pouvoir travailler de nuit la même journée. On se relève pour aller voir la Belle Bête de Karim Hussain avec Marc-André Grondin (non, je n’y vais pas juste pour cette raison) à 19h. Ça intéresse quelqu’un?

Mardi combo Blind love de Janghun Troy Choi et 2:37 de Murali K. Thalluri (pas trouvé de liens pertinent pour les deux), toujours dans le cadre du FNC. L’un après l’autre avec 40 minute d’intervalle. Je crois qu’il reste de la place pour les deux représentations.

Après il faut aller voir Marie-Antoinette qui est sorti aujourd’hui et Babel qui sort vendredi prochain. Ensuite c’est l’halloween et ensuite le nouveau mois donc l’occasion de se remettre à respirer et dormir un peu. Après avoir fêté comme une défoncée les 18 ans de ma sœur.

Ah oui, et on oublie pas d’écrire 56 000 trucs dans tout ça.
--
Note à moi même: un jour il va falloir que je fasse un post avec un lien sur chaque mot.

Mlle M
et il était 5:00 a.m.



3 Pow!

vendredi, octobre 20, 2006

Mots Clés
Xiti, le site qui mesure mon audience, mes stats et autres, a une option mots-clés. Je peux voir quels mots tapés dans les moteurs de recherche ont menés à mon site. La bonne majorité d’entre eux n’a absolument aucun sens. Sur ma sidebar, j’ai donc ajouté une section qui se nomme Pour tomber sur mon blog, vous n'avez qu’à taper :. Au fur et à mesure que le mois va avancer, je vais écrire les mots-clés les plus étranges. Je vais remettre à zéro les mots clés au début de chaque moi et vous allez pouvoir voir «l’évolution» de ces petits bijoux d’absurdités. Y’a de quoi se marrer.

Je me demande encore ce que la personne cherchait quand elle a tapé : je me suis boulangerie mange science of sleep.

Je ne comprends pas non plus pourquoi j’ai un mot clé relié aux cheveux à tous les jours. Il me semble que ce n’est pas un de mes sujets favoris.

comment graver une perruche, hein? quoi?

Mlle M
et il était 12:41 p.m.



1 Pow!

dimanche, octobre 15, 2006

After Party
Tu sens le Axe et ça me rappelle que c’est cheap, tout ça. Le motel, le miroir au plafond qui me revoie mon regard cerné, la tapisserie aux motifs orange rehaussés de vert délavé, cette baise casual, tout ça. Tu m’emmènes ici parce que ta mère flipperait de nous entendre dans ta chambre. Le décor fitte plus ici.

Le lit fait des drôles de sons, dans notre chambre et dans celle d’à côté. C’est fou ce qu’on n’est pas spéciaux, différent, moindrement originaux. Tu ne m’allumes plus du tout, l’alcool est en train de quitter mon corps avec ma sueur. Je dégrise et la réalité me revient comme une claque sur mon visage trop blanc.

Tu me cognes la tête sur le mur en me lançant sur le lit comme une guenille, une grosse pièce de viande chaude, un peu flasque, saoule. Ta barbe m’égratigne le visage alors que tu me nettoie comme un chien, c’est des plus turn off. Je t’arrache sans conviction ta chemise tight, les boutons sautent même si je ne tire pas fort. Ça ressemble à un film de série B, un truc cliché avec peu de budget. Tu t’acharnes un moment sur le zipper de ma jupe et finalement tu t’énerves et tu la relève. Les draps collent à ma peau, ils font partie de moi, on dirait que j’ai des ailes de chiffon que tu t’amuses à tordre.

J’ai froid, même si je ne devrais pas. Le thermostat est à fond dans la pièce et toi tu es bouillant. La chair de poule hérisse ma peau, j’ai des frissons que tu t’empresses d’atténuer avec tes grosses pattes. Tu ne veux pas mal faire. Tu le fais juste mal. Tu désagrafes ma brassière trop chère pour mes moyens et la jette comme si de rien n’était sur la lampe affreuse qui trône sur la table de chevet bancale.

Tu me grogne dans les oreilles, mordille mon lobe, mais je n’y comprend rien. Ton haleine et ta langue veulent devenir miennes. Je me concentre un moment sur la musique que fait la route, à quelques pas de notre chambre. Je pourrais me lever et me lancer sur une remorque. Entre ton corps qui massacre le mien ou un camion, il n’y a pas grande différence. Quelques coups de boutoir, le lit qui veut mourir et je fake un orgasme pour que tu me laisse tranquille. Tu roules sur le côté, satisfait.

L’eau finit de faire partir mon odeur, la tienne, mon malaise. Le jet est dur, franc, il martèle ma peau jusqu’à l’engourdir. Je masse mon corps comme pour le rapiécer, le réparer. Finalement, je me glisse sous les couvertures, contre ton corps. Je ne vis que pour ces moments où tu ne demandes rien. Je me glisse contre toi, dans le champ de bataille où je perds toujours.

Mlle M
et il était 9:12 p.m.



7 Pow!

samedi, octobre 14, 2006

Romantic Rights
Il fallait que j’y revienne. Évidement, en ayant rencontré Ed, je ne peux pas faire autrement. J’ai affirmé ne pas être fétichiste et au moment où les mots franchissaient mes lèvres, j’ai douté.

Il m’a dit que le fétichisme ce n’était pas nécessairement plastique, esthétique au boute. Que lui ça le branchait pas plus que ça. Du fétichisme c’est une fille avec des talons hauts, avec de l’attitude. Pis de la dentelle. Genre.

Et j’ai répondu que ça dépendait. Que si le liché propre à la photo fétiche n’y était plus, il fallait que l’oeil du photographe travaille à la place. Ce qui me ramène à ce que j’ai déjà dit* : on ne peut pas s’improviser photographe fétiche.

Sauf que ça ne répond pas à ma question. J’imagine que oui, j’ai quelques tendances fétichistes. Comme bien du monde. Est-ce que je l’assume : oui. Est-ce que j’exploite cette tendance : non. Ou très peu. Photographiquement et parfois par écrit, parce que je trouve ça intéressant. Fascinant.

J’admire le corps féminin. Je le trouve magnifique et la photo fétiche l’exploite d’une manière franche, directe, violente. C’est ce que j’aime dans ce genre d’expression. C’est un jeu, une question d’attitude. Ça semble dangereux, et le danger, c’est excitant.

Pour être franche, c’est l’idée du fétichisme que j’aime. Ce n’est pas la vue ou la lecture qui m’attire, mais plus son idée. La photo de Lithium-picnic ne me branche pas outre mesure, mais l’idée qu’il en ressort est pétillante. C’est difficile à saisir puisque ce n’est pas seulement un intérêt artistique ni seulement un intérêt plus physique. Bref, j’en ai pas fini avec le fétichisme.

Alors, Ed, je m’excuse d’avoir parlé sans réfléchir. C'était ni vrai ni faux. J’mérites-tu une claque pour l’affront?

--

Pour parler du fétichisme, rien de mieux qu'un texte qui commence avec un titre de Death from above (encore). Je ne sais pas s'ils sont adeptes du fétichisme, mais, en tout cas, ça fitte.

*Je fais allusion au texte Sexy Results du mois d'Août.
www.lithiumpicnic.com

Mlle M
et il était 6:42 a.m.



0 Pow!

vendredi, octobre 13, 2006

Ces journées qui ne finissent pas, mais qui sont distrayantes pareil
Tu parles d’une journée mongole.

J’ai découvert les joies du html en gossant quelques heures pour changer mon template. Quand je dis quelques heures, j’exagère même pas. It’s all good, tho. J’aime ça, finalement. Pis comme Nic est pas toujours à ma disposition pour le faire a ma place, j’me suis dit qu’il serait temps que j’essaie un peu.

Ensuite je suis allé chez le dentiste. J’aime pas ça, la fraise surtout. C’est pas le fun pentoute. Mais, par contre, il y a un nouveau jeune dentiste qui travaille au centre dentaire. David. Je n’ai jamais eu d’attirance envers les dentistes, mais là c’était dur d’être totalement indifférente quand il m’a joué dans la bouche avec ses doigts. Grand blond (grand, genre qu’on dirait que ses jambes sont des échasses), mince, yeux bleus et barbe de quelques jours, en plein dans mon genre, quoi. J’ai récolté deux petites caries entre les dents. «Tu devrais passer un peu plus la soie dentaire, sinon tout est super beau.» «Haaa-hah.» Je suis donc obligée de retourner le voir dans une couple de semaine.

Je suis crevée en revenant. Il est rendu 11 :30 pis je suis pas encore couchée. J’me force à lire quelques pages dans mon anthologie pis dodo. Je me réveille à peine 6 heures plus tard, c’est le lancement du nouveau numéro d’Urbania. J’arrive avant Daviel, donc je ne connais personne. Brette un peu pis comme je vais dehors, je croise Edouard Hardcore qui rentre. Je lui dit rien, lui il me connaît pas dans la vraie vie. Arrivée de Daviel, ouf.

Je suis finalement présentée à Ed et j’en profite pour l’enrichir d’un gros 20 piastres pour 2 numéros de Détresses dans leurs sacs dorés pis brochés. C’est drôle, je ne voulais pas le rencontrer tout de suite. Je voulais lui envoyer un autre jpeg avant. Ça va attendre, j’ai tout plein d’idées pour lui de toute manière, il me manque juste le temps pour le faire.

Il y a tout plein de monde jet-set dans le vieil entrepôt rénové, je ne suis pas trop à ma place, mais bof. Je quitte, en retard, pour le boulot. Les vendredis sont toujours calmes. Rien à foutre.

Je trouve toujours ça étrange quand un gars de l’entrepôt me demande mon adresse e-mail pour chatter sur msn. Wow, super subtil. Je suis leur supérieure en plus. Enfin, j’imagine que je vais finir par m’habituer…

Mlle M
et il était 11:57 p.m.



2 Pow!


Oh! So Retro

J’ai mis ma menace a exécution. Changé de template encore une fois. J’aime mieux celui-ci, plus aéré, plus clair, pas de texte centré comme un débile. Non. Keep it simple. Et retro.

Je l’aime bien pour l’instant, mais comme mon esprit n’est pas stable ces temps-ci, ne vous surprenez pas si je le change encore une vingtaine de fois. Et, dernière révolution dans mon petit monde virtuel, j’ai changé le nom des commentaires. Maintenant ils se nomment Rétro inside outside. Rétro inside qui va avec l’image, mais aussi c’est votre petit retro en dedans de vous qui va outside… Woah que je suis concept.

Ah oui, et j’ai une petite bio que j’aime bien dans le coin droit. Moi je la trouve marrante. Tout ce qui y est écrit est vrai, en passant. René Simard c’est rétro aussi. Bon.

Mlle M
et il était 11:47 a.m.



1 Pow!

mercredi, octobre 11, 2006

Aaargh
J'suis pu capable de mon template bâtard qui fonctionne tout croche. Merde.

Si au moins j'étais infographiste ça irait bien mieux dans ma vie de blogueuse. M'a le changer bientôt si ça continue....

Mlle M
et il était 9:48 a.m.



1 Pow!


À propos

Je ne sais pas où j'étais (au paradis, peut-être), mais j'avais manqué l'intro de Xavier K. Richard (éditeur de P45) qui fait un peu écho à ce que je disais sur la critique (en étant un peu moins agressif, par contre...) Voici l'article.

Coïncidence?

Mlle M
et il était 9:37 a.m.



0 Pow!

mardi, octobre 10, 2006

Golden Slumbers
Fin de semaine de trois jours incroyable à Ausable Chasm, dans l’état de New-York. Ça fait énormément de bien d’être perdue dans un camping désert uniquement peuplé de grandes épinettes et de silence. De se rouler en boule dans les couvertures qui sentent bon la fumée de feu de camp et cet arôme indescriptible qui vient avec les vacances en famille.

Ça fait du bien quand le plus grand dilemme est de savoir si on ouvre une ou deux bouteilles de vin pour le souper. C’est réconfortant de se coller contre sa sœur alors que la nuit est un peu froide et de raconter n’importe quoi. Ça fait tellement du bien de s’endormir en séparant mes écouteurs pour partager Sean Lennon.

C’est un petit coin de paradis que de lire paresseusement l’anthologie des Beatles alors que mon père fait griller des œufs en pleine nature. D’enchaîner les lettres et les mots remplies du soleil matinal barbouillées par les dessins des branches au dessus de moi.

C’est indescriptible cette joie complètement irrationnelle quand je gagne au 8 ou à cheater en buvant une bière blonde un peu trop froide et qui me gèle le cerveau. C’est de l’euphorie de regarder la puissance de l’eau qui court dans le canyon, tout près, tout bas.
Observer comme quand j’étais petite les criquets et les tamias peureux. Regarder dans le centre de la rivière pour voir si j’ai peur d’elle.

Et ce jeune homme, Julian, simple comme les épines qui se prennent dans mes cheveux, comme les nuages de bon temps au dessus de ma fin de semaine. Cet accent mélangé, américain et parisien, qui fait distingué et sobre. Qui surprend. Des phrases pour m’expliquer le paysage tout en dirigeant le raft. Quelques mots, qui font du bien. Et quelques regards, aussi, qui en font bien plus.

Mlle M
et il était 5:43 a.m.



6 Pow!

vendredi, octobre 06, 2006

Problème Critique
Récemment, je me suis heurté à la question du devoir du critique. On en entend souvent parler dans le milieu médiatique. Justement, ils en parlaient à l’émission de Christiane Charette aujourd’hui même et ça me fait toujours revenir au même point.

En fait, depuis que j’ai mis les pieds en cinéma et communications, elle revient tout le temps, cette fameuse question ; qu’est-ce qu’un critique? Comment bien critiquer? Où est la différence entre l’opinion, l’analyse et la critique? Je n’ai pas eu de réponse claire à mes questions avant ma quatrième session, en cours de critique cinématographique.

En secondaire cinq (et même avant), nous avons appris à formuler un texte d’opinion et on nous a dit : c’est-ce qu’il faut bien comprendre avant de faire du texte d’analyse. Et j’ai compris. J’ai fait des textes d’opinion.

Arrivée en première session, j’ai eu un cours sur les mouvements esthétique et littéraire. On nous a demandé de faire une analyse comparative entre un tableau et un texte, comme ça, sans explications. Ce fut un échec pour bon nombre d’entre nous. Il faut apprendre l’analyse.

Je suis passée en troisième session où nous avons eu un cours d’analyse cinématographique. Théorie pure et pas si simple que ça. On nous a dit : c’est-ce qu’il faut bien comprendre avant de faire de la critique. Et j’ai compris. Ce n’a pas été toujours facile, mais j’ai fini par faire des analyses cinématographiques.

Finalement, quatrième session j’ai eu un cours merveilleux; critique cinématographique. Dès le premier cours : visionnement d’un film (je ne me souviens plus lequel, Matt?) et le professeur nous a dit : «écrivez une critique.» Et nous avons écrit des textes d’opinion, des analyses, mais rien qui ne ressemblait à de la critique. Nous avons tous, autant que nous étions, échoué.

La seconde leçon est arrivée avec une grande déception : je ne savais pas critiquer. Moi, qui trouvais que j’avais une belle plume, de belles idées, je ne savais pas critiquer. Je sais donner mon opinion, je peux analyser et comparer, mais je ne peux pas critiquer. Sauf que j’ai appris comment.

Un critique c’est : «celui qui a le don, le pouvoir de juger un être, une chose à sa juste valeur, de discerner ses mérites et défauts.» C’est, comme nous l’a annoncé gravement mon prof : l’exclusion du «JE».

Je, me, moi, je, je, je. NON!

Un vrai critique va d’abord voir quelque chose, et, évidement, comme tout le monde, se faire une opinion. Il va ensuite analyser la chose (un film, par exemple), le retourner dans tous les sens pour le comprendre. Inspecter toutes le coutures et soutirer le message renfermé dans les milliers d’images. Ensuite, seulement, il va combiner les deux et le critiquer.

Ce n’est pas si simple, de s’exclure d’un texte. Ce n’est pas simple de s’exclure tout court, dans n’importe quelle situation. C’est peut-être entre autre pourquoi critiques et artistes ne font pas toujours bon ménage. Il y a trop des deux. L’un pose un jugement trop personnel sur la création trop proche de son créateur, mais bref. C’est possible de s’exclure.

Je que j’ai appris, j’y crois dur comme fer. Le critique n’a pas toujours raison, mais il doit faire comme si. Il doit donner des faits et juger «à sa juste valeur» une oeuvre. Le reste, c’est de voir si on est d’accord ou pas.

Être critique, c’est faire des échanges. C’est de dire au créateur : voici ce que le Monde en pense. C’est faire un compte rendu le plus objectif qu’il soit d’une œuvre. Le monde ne peut être unanime, ce serait terriblement plate de toute façon. Sur une même œuvre, les critiques peuvent donc être dithyrambique ou bien, au contraire, profondément défavorable. Le devoir du critique c’est de faire comme si il avait raison (j’y tiens). Rien ne l’empêche de changer d’avis (s’il n’y a que les fous qui ne le font pas…), mais le texte qu’il écrira sera sans merci.

Sous aucune raison un critique ne doit ménager les sentiments du créateur. Ce serait interférer dans son travail. Ça fausserait les résultats. Si un critique a quelque chose à dire; il doit le dire. Et surtout, assumer.

Le critique peut aussi se faire critiquer. C’est légitime.

Il faut, dans le meilleur des mondes, favoriser la critique constructive. Si la critique est défavorable, il est normalement le devoir du critique de proposer des changements.

Ce qui me mène à dire tout cela, c’est que les «critiques» que je lis sont toutes sauf ça. Je vois des comparaisons, des analyses, et beaucoup beaucoup trop de textes d’opinion. Des textes portant l’affreuse marque du «Je». Pourquoi? Ces textes peuvent être très bien, malgré tout, mais je ne comprend pas pourquoi leurs auteurs sont nommés critiques. Pourquoi, si le rôle du critique est clair, ce qu’il en ressort est faux?

Parce que c’est trop difficile? Voyons! J’ai eu la preuve vivante qu’un seul professeur pouvait transformer une classe entière en critiques dignes de ce nom (ok, exceptés quelques uns, mais c’était peine perdue dès le début du Cegep) à raison d’un cours de 4 heures par semaine échelonné sur 3 mois.

Il faut simplement vouloir faire autre chose que du torchon, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas de la majorité de la populace. Je devrais dire, ce n’est pas la volonté de ceux qui publient de demander le meilleur de leurs critiques. Les lecteurs n’en seraient que ravis de lire de la bonne critique. Il n’y a pas de bonnes raisons.

Pour ce qui est de moi, j’écris parfois des textes d’opinions et je prends très mal qu’on me dise que c’est une bonne critique. Il faut faire la différence. J’écris aussi des critiques, des vraies, celles qui sont peut-être un peu longues quand vous tombez sur elles. Elles font généralement plus de deux pages (eh oui, je suis aussi de l’école les-films-ont-des-choses-à-dire-bonnes-ou-mauvaises-et-il-est-impossible-d’en-faire-le-tour-en-trois-cent-mots). Les films méritent, comme tout autre œuvre, qu’on s’y attarde plus qu’une fraction de seconde. Il ne faut qu’une seconde pour se faire une opinion. Il faut du temps pour la critiquer.

Qui sommes-nous pour critiquer? Nous sommes le receveur. Nous avons le droit de dire ce que nous en pensons. Si un créateur ne veut pas recevoir de critique, il ne devrait pas créer. Aussi simple que ça.

Finalement, tout cela pour dire, en allant au travail j’ai écouté l’émission de Christiane Charette. Elle recevait une dame, Brigitte Haentjens qui parlait du livre Rendez-vous de Christine Angot. Celle-ci aurait sûrement pété un plomb en entendant les points défavorables qu’elle a exposés. Je n’étais pas d’accord, j’aurais voulu lui dire en pleine face et je me suis dit, après un instant, «Wôôlà, celle femme fait de la vraie critique. Elle ouvre le dialogue.»

Il y a encore de l’espoir. J’attache ma tuque et je suis prête à me battre.
***

Je vous ressort de vieux textes. Des critiques et des opinions. Vous allez voir la différence. Ce sont mes textes, allez-y critiquez-les (encore), juste pour voir.

Van Sant et la douleur humaine (critique/2e texte de la page)
Non merci (opinion/7e texte de la page)
Deux par deux dégoûtés (opinion/ 2e texte de la page)
High hopes and expectations (critique/ 8e texte de la page/ouverture et conclusion en je)

Mlle M
et il était 5:58 a.m.



1 Pow!

jeudi, octobre 05, 2006

Yulblog
Je suis allé au Yulblog en soirée et merdouille que je me suis sentie petite. Je ne suis pas un phare de la blogosphère francophone, moi, encore moins anglophone. C’était plaisant pareil, mais j’ai presque rien dit de la soirée. Je ne comprenais pas la moitié de ce qui se disait donc j’ai fermé ma trappe et j’ai regardé. Je vais peut-être y retourner si je finis par rattraper le retard que j’ai pris dans les 10 blogs les plus in…

Mlle M
et il était 1:20 a.m.



1 Pow!

mercredi, octobre 04, 2006

Cette entrée ne sert pas à ploguer ces jolis portraits
J'adore les nouvelles pièces de Beck (qui a un nouveau clip assez étrange merci) et aussi celles de Sean Lennon (oui, le fils de John).

L'un est totalement éclaté, bricolé, inventif on dirait un rêve (la seule comparaison que je pourrais faire c'est que je trouve que ça pourrait ressembler à la mélodie de Lourd, mais y'a rien qu'une personne qui comprendrais...) et l'autre fait beaucoup de bien, la musique et la composition est fragile, c'est joli et mélancolique.
Je sens que mon portefeuille va prendre un coup dans les temps à venir...

Mlle M
et il était 10:15 a.m.



1 Pow!

mardi, octobre 03, 2006

Lettres pour Alexandre
J’ai un nouveau projet, un parmi un millier, parce que ma tête bouillonne ces derniers temps. J’ai tout plein d’idées et je n’arrête pas de penser à de nouveaux trucs.

Bref, un de ces projets prend la forme d’un nouveau blog-fiction que j’ai nommé Lettres pour Alexandre (j’ai une fixation sur ce nom pour une raison inexplicable…) Jusque là, ça va, je pense que tout le monde me suis.

D’abord les personnages, il y a Alexandre, évidemment, un jeune homme d’âge indéterminé à ce stade, qui vient de partir en Chine sur un coup de tête. Ensuite Myriam (elle a le même nom que moi, mais ce n’est pas moi), son amie qui est restée à Montréal. Les personnages vont se définir et devenir plus complexes au fil de l’écriture.

Le blog est une correspondance entre les deux personnages. Vous me suivez toujours? Myriam envoie une première lettre à Alexandre et attend une réponse. Et c’est ici que ça se corse. Le concept de ce blog-fiction, c’est que ce sont vous, lecteurs, qui écrirez à la place d’Alexandre. Tout le monde.

C’est simple. J’écris une lettre et vous répondez par le biais des commentaires. Vous décidez de ce qu’Alexandre fait et de ce qu’il vit et Myriam va y répondre. Ainsi de suite jusqu’à la fin des temps. Ou jusqu’à ce que plus personne n’ait d’idée pertinente. Ou que les blog n’existent plus à la fin des temps.

Je vous conseille donc, si vous êtes intéressés, d’aller lire la première lettre.

Manière de procéder :
Myriam-personnage écrit une lettre.

Le lecteur lit la dite lettre. Le lecteur a une idée de génie, l’écrit dans les commentaires en utilisant le speudo Alexandre. Dans le meilleur des mondes, plusieurs lecteurs écrivent une suite à la même lettre comme ça ça fait une immense idée géniale.

Myriam reçoit les commentaires, les étudie et formule une nouvelle lettre à partir des idées données par les lecteurs. Myriam, sous le nom d’Alexandre, publie une réponse à la première lettre de Myriam-personnage.

Une nouvelle lettre de la part de Myriam-personnage sera publiée et on continue pour en faire un récit passionnant.

Les lettres publiées dans les commentaires n’ont pas de longueur précise, c’est au gré de votre imagination, et de la volonté que vous y mettrez. Il en va de même que les réponses qui y seront faites.

Vous pouvez laisser des commentaires à propos du blog en général dans les commentaires, comme d’habitude, mais en évitant le speudo Alexandre, évidemment.

Je vais dresser une liste des collaborateurs du blog au fur et à mesure que de nouveaux esprits vont se greffer au jeu. Cette liste sera à droite de la fenêtre avec un lien vers le blog du collaborateur (ou simplement son nom si cette personne n’est pas sur la blogosphère, cela va de soi…). Pour cela, il faut me mentionner de qui vient l’idée à la fin de votre lettre (votre vrai nom out votre nom sur la blogosphère, comme vous voulez).

Alexandre doit rester à l’étranger, mais rien ne l’empêche de changer de pays ni de continent. Je vais par contre vous demander de rester dans le plausible et le réaliste. Rien de complètement débile.

Voilà, je pense que c’est quand même clair, s’il y a modifications en cours de route, elle seront ajoutées à cette liste.

J’espère que vous êtes aussi excités que moi par ce projet. Il va sans dire que j’ai d’énormes attentes face à ce projet et je serais déçue que personne n’essaie d’en faire une expérience stylistique originale et, par-dessus tout, amusante.

Si vous aimez, passez le mot! Plus il y aura de monde qui vont participer, plus l’histoire va prendre de nouvelles directions. Et puis, plus on est de fous, plus on rit. Allez, allez, jai hâte de commencer!

Mlle M
et il était 10:23 a.m.



5 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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