samedi, août 26, 2006

Vert et couleur de fête
Je suis toute exitée à l'idée de collaborer au magasine en ligne P45. Ma première collaboration sérieuse avec du contenu sérieux hors du contexte scolaire. On verra ce que ça va donner, j'espère que ça va bien aller, pas que je sois super inquiète, c'est juste... bizarre. C'est pas encore rentré dans ma petite tête.

Mon blog va avoir 1 an demain, c'est étrange. Je vais aller fêter ça sans alcool aux États dès dimanche. Yessss.

Mlle M
et il était 10:22 a.m.



2 Pow!

dimanche, août 20, 2006

NYC
Je vais à New-York la semaine prochaine, quelque chose à proposer? des trucs que vous voulez que je rapporte (comme des speakers en boîte de carton venant directement du MOMA)?

Mlle M
et il était 1:35 p.m.



2 Pow!

samedi, août 19, 2006

Thé vert
Même si vous voulez vous forcer un peu pour être santé, essayez pas le smoothie au thé vert de chez Jugo Juice, c'est dégueu. Thé vert, lait de soya et yougourt glacé écrémé, juste pas bon.

Mlle M
et il était 10:49 a.m.



2 Pow!

jeudi, août 17, 2006

Ces moments où l’univers se résume à 4 minutes 31 secondes exactement
Il y a de ces chansons que l’on use à la corde. Il n’y en a qu’une sur la playlist et elle joue en boucle sans même penser qu’il pourrait y avoir d’autre mélodie que celle qui tourne présentement. Le monde entier ce résume à ce morceau, ce seul et unique chef-d’œuvre qui vous rentre dedans, littéralement. C’est une soumission béate qui dure parfois jusqu’à l’overdose, comme dans toute bonne drogue.

Je croise le chemin de ces pièces de temps en temps. Plus ou moins une fois aux deux mois, ça ne peut être plus erratique. Récemment, mon oreille s’accroche désespérément, non ce n’est pas le mot, elle s’accroche avec ferveur sur «The Start of Something» de Voxtrot.

C’est difficile de mettre en mots ce que cette chanson vient réveiller au fond de moi. Absolument tout est charmant dans cette pièce du jeune groupe originaire d’Austin, au Texas. C’est d’abord sa mélodie catchy, indéniablement pop et indie qui plait. C’est du bonbon pour l’oreille, un joyeux accord avec une guitare un peu sixties et une batterie sobre mais précise. C'est peut-être aussi son allure simpliste, mais définitivement plus complexe qu’une simple chanson pop. Peut-être est-ce encore la voix un peu éteinte, fuselée, vulnérable, mais confiante de Ramesh Srivastava qui captive tant.

Peu importe les raisons, c’est le genre de chanson qui reste dans la tête du matin jusqu’au soir. Impossible de s’en défaire. Mon coup de cœur s’est cependant affirmé quand je n’en pouvais plus de simplement mememer l’air et que j’ai trouvé les paroles. J’ai été surprise d’y découvrir une richesse si vaste et une humanité si troublante.

«The Start of Something» c’est une histoire d’amour, mais traitée avec une grande dévotion, une immense douleur et aussi de la solitude. C’est le rideau de douleur qui tombe quand le cœur de l’autre est pris, quand on rate sa chance. C’est également l’espoir et la conviction d’aimer plus que tout au monde. C’est une vie a aimer peu importe les erreurs et les faux-pas. C’est l’amour inconditionnel au-delà de la réalité et de la déchéance. C’est un amour, celui qui détruit. Celui que tout le monde cherche. C’est le besoin immédiat de l’autre. Cet autre qui est juste là, devant nous, dans le fond. N’est-ce pas?
--
paroles, comme ça vous comprendrez
Le blog de Ramesh Srivastava
oh, et merci Daviel pour la découverte

Mlle M
et il était 7:32 p.m.



0 Pow!

mercredi, août 16, 2006

Verre
Parce que tout le monde les aime, je vous présente une seconde bande-dessinée de Kris Wilson. Celle-là, c'est décidément une des meilleures.

Je pourrais presqu'écrire une thèse sur le travail de Kris, il y a tellement de choses à dire sur sa vision du monde et le côté pathétique de ses personnages simplets, mais humains. M'enfin, pour le moment la switch de mon cerveau est a off et tout ce que j'écris, c'est mauvais. Abrutissez-vous à la place.

Mlle M
et il était 3:28 a.m.



2 Pow!

samedi, août 12, 2006

What the hell?
Je comprends pas du tout le trip de mixer «Postcards from Italy» de Beirut avec du techno et du rap. J'ai entendu ça (sans jokes) sur CISM hier en revenant de travailler.

Je ne comprends pas non plus l'idée de faire un film d'horreur appellé The Nun, messemble que c'est clair qu'avec un titre de même, c'est sur que c'est poche. (C'est aussi pourquoi on l'a regardé)

Je vous laisse avec une petite bande dessinée pas rapport, mais que je trouve vraiment comique. (Elle est réalisée par mister Kris Wilson)


Mlle M
et il était 6:58 p.m.



3 Pow!

jeudi, août 10, 2006

Austin, Texas
Y'a pas quelqu'un qui voudrais aller voir Voxtrot et Beirut à Austin au Texas samedi le 28 octobre?

J'ai mal.

Mlle M
et il était 3:41 a.m.



6 Pow!

mardi, août 08, 2006

I don't like you
-I don’t like you.
-You don’t like me?
-No.
-Really?
-Yes.
-Why?
-I don’t know.
-You can’t say such a thing with no reason.
-Why not?
-Because, you need a reason.
-I don’t have any.
-That’s not really nice.

-I’m sorry.
-Why?
-Because I don’t like you.
-What’s wrong with me?
-Nothing.
-I did something wrong?
-No.
-You can’t hate people just like that.
-That’s not my fault if I don’t like you.
-Then it’s mine?
-No.

-Can I kiss you?
-What?
-Can I give you a kiss?
-Why would you do this?
-Because it seems the right thing to do.
-But you don’t like me.
-Do I need to like you to give you a kiss?
-That’s what normal people do.

-Can I hold you hand?
-Why?
-Please.
-Ok, but don’t squeeze.
-Your hand is soft.
-Thanks.
-Do you like me?
-It’s a difficult question.

-You’re crying?
- I am not.
-Yes you are.
-Then why do you ask?
-Why are you crying?
-You don’t care.
-What’s wrong?
-Everything.
-Everything?
-Yes.

-You smell good.
-Thanks.
-You really do.
-Thanks.
-Do you like me?
-Maybe.

-I’m afraid of the dark.
-You are?
-Yes.
-Simple, leave the lights on.
-Stay.
-Why?
-Because I don’t like you.
-Ok, then.
-Leave the lights on.
---
Parce que je pensais à Charlie. Parce qu'il parlait comme les personnages de Baricco. En anglais just because.

Mlle M
et il était 11:18 p.m.



0 Pow!

dimanche, août 06, 2006

Sexy Results
Le fétichisme fesse. Ça rentre dedans l’imagination, extrait les désirs enfouis, non avoués, il choque. C’est la «perversion sexuelle, généralement masculine, dans laquelle l'apparition et la satisfaction des désirs sexuels sont conditionnées par la vue ou le contact d'un objet ou d'une partie du corps.»

La photographie fétiche est un art tellement loin de la réalité qu’elle est un phénomène en soi. Elle se trouve entre l’horreur et le macabre, le nu artistique, le romantique, la pornographie et le pin-up. On ne s’improvise pas photographe fétiche, cela demande beaucoup de technique et de connaissances tant esthétiques que techniques. Le photographe fétiche doit planifier chaque émotion qu’il veut véhiculer dans sa photo, réveiller des fantasmes. Ne pas tomber dans le mauvais goût, rester sur la fine ligne qui sépare du chef d’œuvre érotique et sexuel du déplacé. Rien n’est laissé au hasard, autant au niveau de la composition, des costumes, des maquillages, du choix du modèle et de l’éclairage. Marier le voyeurisme, la domination, l’acte sexuel, le désir, l’envie, le danger, la mort (surtout la mort), le corps et ses formes, les textures, l’argent, le sexe bon marché, les interdictions religieuses, c’est tout un défi pour une seule photo.Le fétichisme cherche a nous rendre mal à l’aise et excité en même temps. Il veut nous faire sentir coupable de notre attirance et c'est cette sensation de culpabilité et d'interdit qui rend le fétichisme si attrayant. Il est rare d’accepter d’amblée la photographie fétiche. La société rejette cette forme d’art parce qu’elle se rattache trop au corps, à la pornographie. Elle fait peur parce qu’elle a un côté animal. Le fétichisme emprunte les caractéristiques grossissantes à la caricature afin d’exagérer les formes, souvent féminines. Le latex luisant, le cuir, les uniformes, le rouge, le noir, la peau nue, la suggestion, la bisexualité. Même si l’esthétique à tendance fétiche est à des milliers de kilomètres de la réalité humaine, le fétichisme est une ode au corps humain, surtout féminin, et à ses capacités à donner du plaisir.
--
1. baby doll peek a boo par David Raymond
2. nerver hesitate par Jenni Tapanila
3.orange par lithiumpicnic
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Le titre vient de Death from above 1979
Ça me veut pas dire de devenir fétichistes, mais juste de considérer le travail de ces photographes (mouain, je risque d'avoir de drôles d'oiseaux qui vont atterir sur mon blog avec cette entrée...)
Et veuillez noter que je ne parle pas ici de la question de la femme objet.

Mlle M
et il était 11:21 a.m.



1 Pow!

samedi, août 05, 2006

Phénomène éphémère

Vous connaissez le phénomène des Crop circles? Vous savez, les motifs créés ont ne sait trop comment dans les champs de blé ou de maïs. Certains pensent que ce sont les vaisseaux extraterrestres qui font ces motifs, d’autres croient que ce sont des messages venus de l’au-delà, ou encore d’autre, comme moi, pensent que ce sont des smartass qui s’amusent a créer des œuvres éphémères impressionnantes durant la nuit. Peu importe leur origine, j’ai toujours trouvé passionnant ces motifs complexes visibles seulement dans les airs. J’ai trouvé un blog qui répertorie ces crop circles qui proviennent principalement du Royaume-Uni. Prenez le temps de lire les commentaires, y’en a de vraiment très drôle, de VRAIMENT très drôle.

Mlle M
et il était 8:52 a.m.



2 Pow!

jeudi, août 03, 2006

Le petit garçon de neuf ans et moi
Quand j’étais petite, l’école primaire où j’allais a demandé à mes parents si je pouvais passer des tests d’aptitudes. J’avais six ans. Je suis allé passer ces tests, par simple curiosité, parce qu’il était hors de question que je saute de la maternelle à la deuxième année. Je ne m’en souviens pas, ou très peu. C’est le genre de souvenir que l’on se construit plusieurs années après, lorsque l’on vous raconte quelque chose que vous avez fait il y a longtemps.

Les tests ont démontrés que je suis particulièrement perspicace, mais pas dotée de capacités hors normes. Chez moi, c’était la curiosité qui se cachait derrière ma capacité à apprendre vite et bien. Je ne crois pas que j’ai perdu cette curiosité aigue avec le temps, mais des fois, je me demande comment serait ma vie si j’avais bel et bien sauté une partie du parcours scolaire normal.

J’ai appris tout l’alphabet à trois ans et demi. Je demandais à ma mère, lorsque nous étions en voiture, la signification de toutes les affiches et je lui demandais de me nommer les lettres. Je passais mes journées étendue dans ma chambre, un roman ouvert sur une page quelconque et je transcrivais les mots sur une page blanche sans même savoir ce que j’écrivais.

Je savais déjà écrire et lire quand je suis rentré en maternelle. J’étais totalement désintéressée par les travaux simplets qui nous étaient proposés afin d’apprendre à suivre des lignes et tracer des lettres. J’ai commencé à sécher les cours parce que je n’apprenais rien. Ça été une des plus grande désillusion de ma vie; enfin accéder à la mythique école de briques rouges et ne rien apprendre de passionnant.

J’ai su beaucoup plus tard que mes parents et mon professeur de maternelle et de première année ont passé une entente pour essayer de garder mon attention et ainsi éviter que je fasse l’école buissonnière. En plus des devoirs réguliers, je devais faire de petits projets, écrire des textes sur des choses que j’aimais, lire un livre de plus, ce genre de chose. Je ne me suis jamais rendu compte que je travaillais plus que mes collègues.

Si j’écris ça c’est parce que, dans un livre, j’ai rencontré un petit garçon qui devait me ressembler beaucoup quand j’étais jeune. Oskar Schell, du roman Extremely loud & incredibly close de Jonathan Safran Foer est ce garçon perspicace à l’imagination incroyablement florissante qui me fait repenser à mes premières années d’école et mes premiers pas dans un monde qui est devenu de plus en plus adulte.

Je n’ai pas encore terminé ma lecture et c’est étonnant comment je me sens proche de ce petit bonhomme de neuf ans. Il y a toute une vie, tout un drame, une énorme fiction et des pages parfaitement réelles qui nous séparent, mais je ne peux m’empêcher de me revoir avec mes feuilles remplies de mots maladroits quand je lis ce livre.

C’est rare de rencontrer un personnage qui vient nous chercher, mais ça l'est encore plus de découvrir un personnage qui nous ressemble. Rare, mais surtout précieux.

Mlle M
et il était 6:01 p.m.



5 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Crédits

Karl Kwansky