mardi, janvier 16, 2007

sancir

Tu m’entraînes à reculons vers une chambre au fond du couloir. Tes pupilles sont dilatées par la noirceur, je ne perçois presque plus le vert de ton iris. Tes lèvres cherchent les miennes, mais je m’amuse à te mordre à chaque fois que tu approches. Tu écrases ton corps contre ma peau brûlante. La porte craque sous notre poids et je cherche d’une main la poignée. Tu remontes le long de mon dos et griffe gentiment mon épiderme. Je tombe à la renverse lorsque j’ouvre la porte, tu me rattrapes par les hanches. Je te fait basculer sur le tapis rugueux. Je rampe jusqu’à toi et j’impose ma bouche à la tienne quand tu essaie reprendre ton souffle. Mes yeux dans les tiens, tes mains qui descendent mes bas collants, mes mains sur ton buste solide qui défont ta chemise. Tu me chuchotes quelque chose, mais ma respiration hachée couvre ta voix. Je mords ta joue offerte et tu réprimes un grognement. Nous roulons jusqu’au mur où tu m’étire et me déplie contre la paroi. Tu souffles sur mon cou. Je cherche à t’embrasser, mais c’est toi qui me mords. Satisfait, tu me prends par la taille et tu m’installes sur le lit. Je te repousse avec mes pieds et je te dis que c’est moi qui décide. Ce n’est que du désir, ça passera.
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Je ne sais pas, ça me vient quand je suis fatiguée. Je suis fatiguée. Ça doit être mon inconscient. Mais c'est vrai, «le désir comme tel n'a rien d'intellectuel.» Et il ne dure pas bien longtemps. M'enfin. Sancir veut dire couler par l'avant.
Abrazados un peu modifié

Mlle M
et il était 11:14 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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