mercredi, décembre 06, 2006

glace

Je suis entrée dans la boutique, chapeau de poil sur la tête, l’air soviétique et d’humeur distraite. Mes deux sœurs flanquées à mes côtés me protègent des gens que je ne connais pas. Je suis allé au vernissage chez Madame Edgar parce que je trouve triste qu’elle ferme boutique. Je m’en veux de ne pas y être allé avant. La collection de sac de papier est magnifique, mais j’ai une pièce de voiture à réparer (décidément, tout me tombe dessus en même temps) alors je garde mes cennes bien au chaud. C’est dommage, ils me plaisent vraiment ces sacs. Et cette pieuvre en latex rouge.

Je n’ai pas vraiment envie de parler à personne, je regarde seule, passant un commentaire une fois de temps en temps à l’une ou à l’autre de mes chéries ou bien à Daviel qui apparaît et disparaît parce qu’il navigue entre Fanny et moi. Je pense qu’il a vu que ça ne me tentait pas trop. M’enfin.

Avant de m’enfuir, je me défie de glisser un mot à Ed, question de lui présenter mes modèles. Il reconnaît la bouche d’Audrey, celle dont tout le monde a parlé. Ce monde que je ne connais pas, mais qui en a parlé. Ed me reproche mon manque de rigueur dans mes créations toutes spécialement dédicacées. C’est vrai. Oui, je manque de rigueur. Mais j’ai d’autres choses à faire. Comme travailler. C’est pas vrai, je fous rien quand j’ai le temps de te faire des photos, Ed.

Au moins ça m’a donné le goût de bricoler. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas touché un crayon de plomb pour tracer autre chose que des chiffres sur un countbook dans le frozen. Je me demande si je sais encore comment faire. Tu dessinais tellement bien avant. Tu dessines encore? C’est dommage. Tu avais beaucoup de talent, je pensais que tu irais là dedans.

Il n’est même pas 7 :30 quand nous remontons dans la voiture. J’ai envie d’un café alors j’en profite pour emmener mes sœurs au Café Esperanza. J’aime cet endroit. Certainement un de mes coins préféré de Montréal. Je me prend un tisane, finalement, Audrey un café au lait et Cassandra un grand bol de chocolat chaud fait avec du vrai cacao. Je préfère le Quik. C’est moche à dire, mais le fake des fois c’est mieux.

Une des nombreuses lampes de la place aborde un semblant de craqué orangé sur le verre de son abat-jour, le tout monté sur un support en bronze. Cette lampe, je l’ai déjà vu quelque part… Ah! Oui, maman et papa en avaient une de la même collection dans leur chambre répond Audrey. Je ne m’en souvenais plus, elle était complètement sortie de ma mémoire, dis-je. Qu’est-ce qu’il lui est arrivé? Demande Cassandra. Je ne sais pas. On l’a brisé? Avançai-je. Ça doit. Nous la trouvions horrible quand nous étions jeune, je la verrais bien dans notre chambre maintenant répondit Audrey. Elle serait ultra- kitsch ajouta Cassandra. Silence. Je l’aimais bien cette lampe. Moi aussi. Moi aussi.

Je reçois cette semaine mon horaire pour la saison des fêtes. On nous demande nos préférences afin d’essayer de plaire un peu à tout le monde. Les plus vieux surtout.

1= Disponible. 2=S’il n’y a personne d’autre. 3=Non disponible.

3333333333333333333333333333333333333333333333333333333

Si j’avais le guts de le faire, on me rencontrerais assurément pour me reprocher mon manque d’implication. Et mon patron qui a mis des 2 partout durant la semaine de Noël et des 3 durant la semaine du Nouvel An. C’est lui qui fait les horaires. Fait chier.
-
Caryn Drexl

Mlle M
et il était 9:40 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

Profil
Blogger


Pour suivre mon parcours flamboyant

Sur Facebook
Sur Flickr
Sur Deviantart (photo)
Sur Deviantart (dessin)
Sur Flickr pour FEU Superlaser
Sur Myspace
Sur Virb
Sur P45

Assez doué pour m'inspirer

Tendency - Introvertevent
Tendency
Introvertevent
Photographie - Collage
Mai 2008


Flying In My Sleep - Eliara
Flying in my sleep
Eliara
Photographie - Pellicule Noir et Blanc
Mai 2008




Moins intéressant, mais quand même

Daviel L. V.
Matthieu G.
Fanny A.
Julie A.
Dave. C.
Eric C.
Phil-A P.
Chroniques B.
Andria. D.
Maxyme G.
Guillaume M.


Sombre passé voulant refaire surface

août 2005
septembre 2005
octobre 2005
novembre 2005
décembre 2005
janvier 2006
février 2006
mars 2006
avril 2006
mai 2006
juin 2006
juillet 2006
août 2006
septembre 2006
octobre 2006
novembre 2006
décembre 2006
janvier 2007
février 2007
mars 2007
avril 2007
mai 2007
juin 2007
juillet 2007
août 2007
septembre 2007
octobre 2007
novembre 2007
mai 2008
juin 2008
juillet 2008
novembre 2008



Crédits

Karl Kwansky