lundi, décembre 04, 2006

artic circle

Des éclats de voix qui explosent au milieu d’un silence de cordes comme un glacier qui craque, son tonnerre, semblable en tout point aux orages, se répercute sur les flancs des montagnes. Une voix fragile, douce et berçante, houleuse comme les vagues remplies de couteaux de glace, une voix jeune et sincère. Forte. Intemporelle. Une voix au bord du vide, cassante. Des cordes, un violon classique et noble parmi le piano, le clavecin, les percussions mélangés en un quatuor changeant et imprévisible qui balaie une particule d’univers. Un nom pour lequel le pied glisse au creux d’un gouffre, au centre d’un palais de glace : Final Fantasy.

Le second album d’Owen Pallett, a.k.a. Final Fantasy, He Poos Clouds enferme son auditeur dans un univers onirique, improbable et terriblement beau. L’ensemble des dix pièces sont aussi disparate que le verglas, la poudreuse, le froid mordant des matins sans nuage et pourtant; tout se tient.

Pallett qui avait impressionné avec son premier album Has A Good House enregistré en six jour avec des saveurs electro 80 et sa prestation en première partie d’Arcade Fire (pour lequel il est violoniste) vient prouver qu’il est loin d’un feu de paille. Sans vraiment saisir ce qui rend He Poos Clouds si captivant, les mélodies restent, les textes d’une précision médicale marquent l’imagination aidé par la manière personnelle de Final Fantasy de dire les mots, de les chuchoter une fois et de les crier la seconde. Il déconstruit la musique pop et ose la sculpter aux saveurs classiques, fantaisiste.

Et moi j’ai succombé aux charmes du jeune homme sans me douter de rien. Pas un seul moment. Quelques coups d’archets et j’étais déjà partie dans un autre monde. Je ne reviendrai pas tant que la saison de sera pas passée parce que les nuages se collent trop bien aux branches gelées.
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He Poos Clouds - Final Fantasy
1. The Artic Circle
2.He Poos Clouds
3. This Lamb Sells Condos
4. If I Were A Carp
5. For
6. I'm Afraid Of Japan
7. Song Song Song
8. Many Lives For 49 MP
9. Do You Love
10. The Pooka Sings



Mlle M
et il était 12:40 p.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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