mercredi, novembre 01, 2006

Une petite partie
La vie est faite de coïncidences. Tôt dans la journée d'hier, j’ai écrit ma suite sur Deux fois une vie. Mon texte parlait d’ex. C’était la première fois qu’il était question d’un ex d’Émilie, le personnage féminin de cette écriture à deux. Je vais me coucher et en me levant un peu plus tard dans la journée, je tombe sur Scott via MSN. Mon ex.

Je crois bien n’avoir jamais parlé de lui sur ce blog. J’en parle très peu, même si je garde de très beaux souvenirs de cette relation. C’est une corde qui redevient sensible quand j’y pense trop. J’ai trouvé la coïncidence particulièrement frappante. Je lui parle encore, le plus souvent possible, mais nos rencontres sont brèves et nos horaires tellement différents.

Scott vient de Colombie-Britannique, mais il vit présentement dans les environs d’Edmonton. Nous nous sommes rencontrés en Alberta alors que je travaillais pour Parcs Canada à Jasper. Il venait rendre visite à une amie, Karly, qui travaillait avec moi. J’ai accepté de les accompagner à la plage, avec Philip, le copain de Karly et meilleur ami de Scott.

Sans dire que ce fut le coup de foudre instantané, Scott a fait une forte impression sur moi durant les quelques heures qu’a duré notre première rencontre. Je dois vous dire que jamais je n’ai vu personne manger un kiwi d’une manière aussi sexy, mais bref, après le pire coup de soleil attrapé sur mes mollets à vie, je lui ai donné mon adresse de compte Deviantart. Puis, plus rien durant à peu près 3 mois. Il est tombé dans l’oubli.

Un jour, j’ouvre mon compte de messagerie et il m’a écrit. Il a trouvé mon email sur mon compte Deviantart. On reprend nos discussions, mais à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Vous voyez arriver l’amour à mille à l’heure et c’est en plein ce qui est arrivé.

Scott est venu au Québec deux fois durant les trois mois que notre relation a duré. La première c’était un cadeau de ses parents pour le nouvel an et l’autre ce sont mes parents qui me l’ont emmené à mon insu pour ma fête de 18 ans.

J’ai rompu parce que la distance me pesait trop, parce que le vide était immense. Je crois bien n’avoir jamais rien vécu d’aussi difficile que de lui annoncer notre rupture au téléphone parce que je ne pouvais pas le voir.

Je l’ai revu cet été là, pour sa graduation. Ses parents m’ont fait venir jusqu’au milieu des rocheuses, ils ont payé le billet, ils sont venus me chercher à Calgary et m’ont hébergé durant une semaine entière et ce même si nous ne formions plus un couple.

Je me suis longtemps dit que je n’avais pas eu de bonnes raisons pour rompre, que de se séparer alors qu’on est encore amoureux, ce n’est pas une chose à faire, mais bref, c’était il y a deux ans tout ça.

On s’en remet, comme on se remet de pas mal tout, mais on n’oublie pas. Scott est encore un de mes plus grands confidents. Il connaît beaucoup de choses sur moi et je connais beaucoup de lui. Je suis bien heureuse de l’avoir eu à l’écoute, derrière son écran, les fois où j’en ai eu besoin.

Des fois je me demande si ça aurait marché s’il avait habité plus proche. Je pense à lui de temps en temps comme je pense à tous ces amis qui sont en train de partir à la dérive.

Si j’en parle maintenant, c’est parce que ça m’a fait beaucoup de bien de lui parler ce soir. De voir qu’il n’a pas changé tant que ça et moi non plus. Il y a cette complicité étonnante entre moi et lui. Ces allusions et ces points de suspension qui traversent l’écran de nos portables sans difficulté. Sa manière de me parler, sa manière de taper les mots. Mes quelques problèmes de vocabulaires en anglais qui sont toujours les mêmes.

C’est une histoire d’ex comme il y en a plein d’autres. Certaines histoires finissent mal, d’autre bien. Les gens entrent et sortent de notre vie sans que l’on s’en rende compte. Et quand celles qui se sont effacées reviennent tout d’un coup, parfois, c’est en plein ce dont vous aviez de besoin.

Mlle M
et il était 9:10 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Karl Kwansky