mardi, novembre 28, 2006

donnie

J’adore cet instant de jubilation quand je comprends d’un seul coup une œuvre. C’est comme un déclic qui se fait comme par magie alors que je ne m’en attends pas. Ça arrive parfois dès la fin du film et d’autres prennent plus de temps avant de complètement se justifier. Tout se met en place, comme s’il suffisait d’assembler la dernière pièce du casse-tête. Tout est si simple, dans le fond, il faut bien regarder.

Le film Donnie Darko m’a rappelé pourquoi j’aime tant le cinéma. Malgré tous les éloges entendus sur le film, je n’avais pas encore pris le temps de le regarder. Après ma soirée de vendredi, j’ai ressenti le besoin impératif de le voir.

Je suis allé l’acheter, poussée par la conviction que je ne jetais pas de l’argent par les fenêtres. Je me suis installée, seule dans le salon et je l’ai écouté attentivement. La fin m’a laissée perplexe. Sans être déçue, j’ai trouvé que le film ne méritait pas l’espèce d’aura mythique qui le recouvre.

Puis, alors que je comptais l’allée des liqueurs, j’ai tout compris. Toutes les directions que le film a prises, toutes ses suppositions, ses insinuations, son pourquoi. J’ai souri. Le film n’est pas suspendu dans le vide comme j’en avais l’impression, il puise beaucoup plus loin que la simple uchronie, le flashfoward. Il puise profondément dans les tréfonds du discours fictif. Beaucoup plus loin que ce qu’il a l’air. Une sorte de nouveau roman cinématographique.

Dans ces moments de pure excitation, je me demande toujours si tout le monde a déjà vu ce que j’ai découvert. Si je suis une élue qui a touché le vrai propos du film ou si au contraire je suis plus lente que la moyenne. Si je pousse aussi loin que je pourrais, si je peux pousser trop loin, si j’ai raison de pousser, de soulever autant de pans au film, de garder en mémoire tant de détails, de chercher une justification pour chaque allusion, image, phrase. On ne laisse rien au hasard dans un film, j’en ai eu la preuve trop de fois.

Donnie Darko,
Réalisé par Richard Kelly, É-U, 133 min.
-
Mad World

Mlle M
et il était 10:21 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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