mardi, octobre 10, 2006

Golden Slumbers
Fin de semaine de trois jours incroyable à Ausable Chasm, dans l’état de New-York. Ça fait énormément de bien d’être perdue dans un camping désert uniquement peuplé de grandes épinettes et de silence. De se rouler en boule dans les couvertures qui sentent bon la fumée de feu de camp et cet arôme indescriptible qui vient avec les vacances en famille.

Ça fait du bien quand le plus grand dilemme est de savoir si on ouvre une ou deux bouteilles de vin pour le souper. C’est réconfortant de se coller contre sa sœur alors que la nuit est un peu froide et de raconter n’importe quoi. Ça fait tellement du bien de s’endormir en séparant mes écouteurs pour partager Sean Lennon.

C’est un petit coin de paradis que de lire paresseusement l’anthologie des Beatles alors que mon père fait griller des œufs en pleine nature. D’enchaîner les lettres et les mots remplies du soleil matinal barbouillées par les dessins des branches au dessus de moi.

C’est indescriptible cette joie complètement irrationnelle quand je gagne au 8 ou à cheater en buvant une bière blonde un peu trop froide et qui me gèle le cerveau. C’est de l’euphorie de regarder la puissance de l’eau qui court dans le canyon, tout près, tout bas.
Observer comme quand j’étais petite les criquets et les tamias peureux. Regarder dans le centre de la rivière pour voir si j’ai peur d’elle.

Et ce jeune homme, Julian, simple comme les épines qui se prennent dans mes cheveux, comme les nuages de bon temps au dessus de ma fin de semaine. Cet accent mélangé, américain et parisien, qui fait distingué et sobre. Qui surprend. Des phrases pour m’expliquer le paysage tout en dirigeant le raft. Quelques mots, qui font du bien. Et quelques regards, aussi, qui en font bien plus.

Mlle M
et il était 5:43 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Karl Kwansky