dimanche, octobre 15, 2006

After Party
Tu sens le Axe et ça me rappelle que c’est cheap, tout ça. Le motel, le miroir au plafond qui me revoie mon regard cerné, la tapisserie aux motifs orange rehaussés de vert délavé, cette baise casual, tout ça. Tu m’emmènes ici parce que ta mère flipperait de nous entendre dans ta chambre. Le décor fitte plus ici.

Le lit fait des drôles de sons, dans notre chambre et dans celle d’à côté. C’est fou ce qu’on n’est pas spéciaux, différent, moindrement originaux. Tu ne m’allumes plus du tout, l’alcool est en train de quitter mon corps avec ma sueur. Je dégrise et la réalité me revient comme une claque sur mon visage trop blanc.

Tu me cognes la tête sur le mur en me lançant sur le lit comme une guenille, une grosse pièce de viande chaude, un peu flasque, saoule. Ta barbe m’égratigne le visage alors que tu me nettoie comme un chien, c’est des plus turn off. Je t’arrache sans conviction ta chemise tight, les boutons sautent même si je ne tire pas fort. Ça ressemble à un film de série B, un truc cliché avec peu de budget. Tu t’acharnes un moment sur le zipper de ma jupe et finalement tu t’énerves et tu la relève. Les draps collent à ma peau, ils font partie de moi, on dirait que j’ai des ailes de chiffon que tu t’amuses à tordre.

J’ai froid, même si je ne devrais pas. Le thermostat est à fond dans la pièce et toi tu es bouillant. La chair de poule hérisse ma peau, j’ai des frissons que tu t’empresses d’atténuer avec tes grosses pattes. Tu ne veux pas mal faire. Tu le fais juste mal. Tu désagrafes ma brassière trop chère pour mes moyens et la jette comme si de rien n’était sur la lampe affreuse qui trône sur la table de chevet bancale.

Tu me grogne dans les oreilles, mordille mon lobe, mais je n’y comprend rien. Ton haleine et ta langue veulent devenir miennes. Je me concentre un moment sur la musique que fait la route, à quelques pas de notre chambre. Je pourrais me lever et me lancer sur une remorque. Entre ton corps qui massacre le mien ou un camion, il n’y a pas grande différence. Quelques coups de boutoir, le lit qui veut mourir et je fake un orgasme pour que tu me laisse tranquille. Tu roules sur le côté, satisfait.

L’eau finit de faire partir mon odeur, la tienne, mon malaise. Le jet est dur, franc, il martèle ma peau jusqu’à l’engourdir. Je masse mon corps comme pour le rapiécer, le réparer. Finalement, je me glisse sous les couvertures, contre ton corps. Je ne vis que pour ces moments où tu ne demandes rien. Je me glisse contre toi, dans le champ de bataille où je perds toujours.

Mlle M
et il était 9:12 p.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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