mercredi, juillet 26, 2006

Fantasies are nice (no.6)
Tout d’abord, tu n’aimeras pas sa manière cavalière de te porter franchement de l’attention. Tu le jugeras vite et le casera dans la catégorie des hommes trop sûrs de lui. Puis, peu à peu, tu observeras ses airs détachés et quelques peu hautains. Tu te surprendras à ressentir une pointe de jalousie lorsqu’il adressera la parole à une autre personne. Ses yeux seront les premiers à capter ton attention. Ils seront verts, presque jaunes, grands et délicats comme sa bouche.

En te sentant un peu stupide, tu laisseras ton coin d’ombre pour aller t’asseoir à la table qu’il t’avait offerte au début de la soirée. Il te regardera t’asseoir, un sourire triomphant sur ses lèvres. Tu commanderas une bière avant de le regarder franchement à ton tour. Il ne sera ni large, ni maigre, ni grand, ni courtaud. À peine quelques pouces de plus que toi. Il sera aussi plus jeune.

Il ouvrira la discussion. Il sera à l’aise et volubile. Il te mettra en confiance et peu à peu tu vas te rendre compte que tu ris de ses blagues, que tu bois ses moindres paroles. Il te laissera parler en donnant très peu d’informations sur lui-même.

Sa voix, que tu as trouvée un peu étrange au départ, te semblera plus mélodieuse à force de l’entendre. Les verres passeront, mais pas trop vite et il finira par regarder sa montre.

Il t’invitera à aller marcher un peu dans la nuit d’été. Il ne te passera pas son blouson lorsque tu diras qu’il fait frais. Tu chercheras subtilement un peu plus de proximité alors que tu marches à ses côtés. Peut-être aura-t-il fait par exprès de te conduire devant sa maison.

Tu te laisseras faire lorsqu’il approchera ton corps près du sien. Tu lui rendras son baiser avec autant de passion. Puis, il te laissera devant la porte en te disant d’être au même bar dans deux jours.Tu retourneras chez toi, l’esprit embrouillé, ne sachant pas trop quoi penser.

Biensur, tu te présenteras au bar près de 48 heures après. Mais lui, il ne sera pas là. Comme tu sortiras dans la rue pour retourner chez toi, il t’attrapera par le bras et t’embrasseras sans préambule. Tu le repousseras en le traitant de con. Il va te raconter une histoire que tu croiras et ta colère disparaîtra. Alors, il te sourira d’un sourire parfait et t’entraîneras encore une fois vers chez lui.

Cette fois, il te laissera entrer. Il enlèvera tes vêtements ne te laissera plus partir. Tu y retourneras plusieurs fois avant qu’un bon matin, il te demande d’emménager chez lui.

Tu diras oui et dès lors, ta vie sera comme un cliché. Il disparaîtra quelques fois et il refusera de te dire où et pour quoi faire. Évidement, tu seras en colère, mais tu ne pourras te résoudre à le quitter. Vos disputes seront colorées et éclatantes, vous vous battrez et vous mordrez. Il t’épuisera. La passion que tu lui porteras ne partira pas, toujours égale à celle qu’il ressentira pour toi. Tes bonheurs seront éphémères et de courte durée, mais c’est la vie que tu choisiras. Tu la choisiras, alors même que tu sais ce qui t’attend, peut-être parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.

Mlle M
et il était 3:14 a.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Karl Kwansky