Il y a des fois, de temps en temps, j'ai envie d'agir en fille. Ne vous méprennez pas, je suis bel et bien une femme, mais j'essaie de rejetter du mieux que je peux les stéréotypes qui collent à mon sexe. Je n'aime pas certains clichés que beaucoup de mes consoeurs aiment véhiculer. Bref, je ne vais pas m'étendre sur le sujet, vous êtes capable d'y penser vous-même.
Cette semaine, donc, j'avais envie d'être une fille. Heureusement, au beau milieu de la semaine il y avait l'épreuve uniforme de français au collège, ce qui me donnait une journée de congé le mercredi et l'occasion de laisser libre cours à ma quétainerie féminine.
Mardi soir me semblait être parfait pour une soirée-doudou et c'est pouquoi Alex et moi avons échaffaudé d'une manière relativement bancale une soirée de filles. Alex avait un cocktail en début de soirée pour l'université et je devais l'attendre avant de faire quoi que ce soit. Mes hommes avaient un tournoi de Pool alors je me suis trainé jusqu'à St-Jean pour les regarder en patientant.
J'avais avisé Alex que je ne serais pas là avant 11hrs, mais au contraire de mes habitudes, je suis arrivé 50 minutes à l'avance. Elle nous avait choisi deux films pour la soirée: Pride & Prejudice et A History of Violence. Nous avons quitté sous la pluie pour mon domicile où nous pourrions nous gaver de pop-corn emitoufflés dans des couvertures de polar dans ma roulotte, les films pouvant être visionnés sur mon portable. Ah, la technologie!
Nous avons visionné Pride & Prejudice inspiré par le roman de Jane Austen et réalisé par Joe Wright. Mon dieu! Ce film fait du bien, c'est incroyable. C'est un chargement complet de romance et de finesse, parfait pour une soirée pluvieuse. Nous avons été littéralement transporté par le film d'une beauté exemplaire. Je ne dirais pas que c'est un grand film, rien de nouveau, mais il est fait dans les règles de l'art. Les images sont époustoufflante et la direction photo m'a simplement enlevé tous les mots de la bouche. Il y a une scène complète en plan-séquence où la caméra ne fait aucun arrêt, change de salle à plusieurs reprises et ne suit pas toujours les mêmes personnages, le tout dans une petite profondeur de champ... c'est un pur délice pour celui qui s'en rend compte.
C'est un film à l'eau de rose, y'a pas à dire. J'avais besoin, on dirait, de me rassurer sur l'amour véritable. Kiera Knightley est ravissante, mais c'est surtout la découverte de Matthew Macfadyen qui m'a beaucoup plu. Je vous avoue même qu'à certains moment, Alex et moi étions presque collé sur l'écran. Deux heures dix d'attente pour une fin que nous connaissons à l'avance, mais qui nous comble tout de même. Le coeur qui bat la chamade lorsque, sous la pluie, Mr. Darcy révèle abruptement: I love you... most ardently...
Nous avons attendu le lendemain matin pour regarder A history of Violence, qui m'a laissé perplexe. Nous sommes allé magasiner en fin d'après-midi et nous avons reloué Pride &Prejudice pour la soirée (je sais, pathétique). C'est tout de même comique parce que le jeune homme préposé à la location s'est assuré que nous étions au courant que nous avions déjà loué le film la journée d'avant... Oui, on sait, on sait.
Scéance de magasinage intense jeudi avant le 5 à 1, résultat: j'ai remeublé ma chambre au complet. Je me suis également acheté 2 livres chez Archamblault.
Hier nous avons loué Must love dogs en mangeant des éclairs au chocolat. Ce n'est pas un grand film, loin de là, mais il fait en masse la job pour la romance. J'imagine que ça va me passer bientôt, ce rush de quétainerie féminine.
Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.
Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.
C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.
Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.