dimanche, mai 14, 2006

Mes attentes du 7 mai
J'étais pas sure, mais pas du tout. La salle avait l’air tellement moche. J’aurais préféré le Métropolis ou quelque chose du genre, mais le CEPSUM, c’est vachement laid. En plus c’est loin de chez nous. L’arène est séparée en 2 non pas sur le sens de la largeur mais de la longueur. Ça crée un effet de largeur disproportionné par rapport à la scène. J’étais tout de même contente d’aller voir The Strokes, ça faisait longtemps que je les attendais. Ma première fois avec eux, il faut dire qu’ils ne sont venu à Montréal une seule autre fois.

D’abord on arrive en retard. C’est immanquable. Déjà trouver la place c’était quelque chose, je ne suis pas familière avec ce coin de Montréal. Ensuite le stationnement. Toutes les places non réservées étaient déjà prises et après un bon 10 minutes à tourner en rond, je me suis garée à un endroit semi interdit. Fuck off, pour une heure je vais tenter le diable. Je suis hyper énervée, j’ai envie de courir (c’est d’ailleurs ce que je fais, je ne me retiens pas) de chanter et de me faire défoncer les tympans.
Je me fais confisquer ma caméra, c’est ça le hic quand t’as une super caméra, c’est difficile à cacher dans une poche de jeans comme tous ces cellulaires qui vous scrapent vos photos de toute façon. Qu’à cela ne tienne! Je ne suis pas là pour prendre des clichés, mais bien pour apprécier le show. On arrive à se glisser à environ à la 10 rangée (je suis bonne pour me faufiler…)
Il fait chaud, le monde est déjà tout collé. Bien sur, c’est quand on s'est trouvé un spot pas pire qu’on a la vessie qui éclate. Moi et ma sœur on s’extirpe de la masse pour faire une pause pipi. Cassandra rayonne, elle est aussi excitée que moi. On se prend une Molson bien froide en repassant, question d’avoir encore envie plus tard.
Retour au combat de coudes. J’ai des naines en face de moi, je vois super bien. Ya juste une gang de pauvres connes qui font chier ma sœur juste en arrière. Elles parlent en anglais et chialent à qui mieux mieux, pensant que nous sommes de pauvres french girls qui ne savent pas un mot de l’anglais. J’aime bien quand ma sœur rabat le clapet à la petite frisée au sourire qui sent la marde. En tout cas.
La première partie me laisse mitigée. C’était correct, mais sans plus. Peut-être avec un son nettement meilleur j’aurais plus embarqué, mais bon. Je suis obligée de demander à un gars d’éteindre sa putain de cigarette, moi je veux pas la subir. En plus, il a failli faire flamber la chevelure d’une de mes naines. Il fait semblant de ne pas m’avoir entendue. Je lui répète avec plus d’insistance. Il l’éteint. Je ne sais pas, on dirait que je deviens agressive avant un show…

Il passe encore une bonne demi-heure avant l’entrée en scène de The Strokes. Les gens se tassent encore plus. On étouffe. Nous sommes tellement tassés qu’on se dit que ça peut pas être pire. Erreur. Quand le spectacle commence, on se retrouve collé sur la scène tellement que ça pousse. C’est pas le genre de foule qui trash, mais qui bouge tout en même temps, comme une grosse vague. Bien sur, les grands gars écrasent les petites filles, il n’y a plus aucun gentleman. Heart in a cage est la première pièce. Si j’avais peur pour la sono, je n’ai plus de crainte à me faire. C’est parfait. Ma sœur s’accroche à moi. Sarah aussi.
Je me retrouve à deux têtes du bord de la scène. Le grand Valensi est juste devant moi. J’ai l’impression que le temps ralenti une éternelle seconde. Je le voir super bien, mon idole, mon sex-symbol. Je n’ai pas le temps de cligner des yeux que je me fais ramasser par la foule. Je suis marquée à vie lorsque Julian Casablancas pousse : I went to a concert and I fought trough the crowd. Je suis saoule de musique. Ça fitte, j’entre en symbiose.

Cassandra tombe, j’ai peur qu’elle meure piétinée par une foule de jeunes gens hystériques. Je la soulève en lui gueulant : Lève-toi! Elle a l’air affolé. Elle veut sortir du trash pit. Je la guide à contre cœur. Aucune trace d’Alex, on l’a perdue dans la marée vivante.

Juicebox est entamée lorsque nous gravissons des marches de l’estrade à la recherche d’une nouvelle place. Je suis inquiète pour Alex. On s’arrête finalement sur le côté droit, quand même proche de la scène. Nous voyons TRÈS bien. Les gens ne poussent plus où nous sommes, ils dansent. C’est plus agréable. J’avais décroché du concert, mais je m’y replonge quand j’arrête de m’en faire, au début de Trying my luck. Ce fut d’ailleurs ma préférée du spectacle avec Reptilia. Les gars donnent tout ce qu’ils ont. Je suis très impressionnée par Julian. Il dégage beaucoup de charisme sur scène et n’a aucun problème à mener la foule où il veut. Nick est décontract, il maîtrise parfaitement son jeu et il le sait. Il y a juste Nikolai qui est très discret.

La première moitié du show est consacrée à leur nouvel album, on nous laisse souffler avec Walk on the wild side de Lou Reed (ça sonne juste parfait avec la voix cassée par les excès de Casablancas) et Ask me anything. La seconde moitié est remplie des succès bien vieillis du groupe.

Je vous jure, j’ai même pleuré de bonheur durant Vision of Division. C’était peut-être la fatigue, mais probablement plus de l’euphorie. À la fin, Julian nous approche. Il est au bout de son fil. Il nous annonce la fin du show. Ça aurait pu durer une éternité. Je suis sous le charme, sur un nuage de béatitude. De n’ai plus de voix, plus d’énergie, plus de souffle et plus rien à demander.

À peine les salutations terminées, Cassandra, Sarah et moi on se précipite vers le stand de marchandise. En consommatrice compulsive, j’achète un chandail de la tournée nord-américaine et les 6 macarons. Mes oreilles bourdonnent, j’ai soif, j’ai chaud. Mon linge me colle à la peau. Il y a de ma sueur, de la sueur d’étrangers aussi. Je retrouve ma lady swell là où je l’avais laissée. Pas de contravention, je suis chanceuse.

En attendant le retour d’Alex, on repasse les meilleures tounes dans mon stéréo. Il y a tout plein de gens qui s’arrêtent un moment, souriants. Ils étaient avec nous. Alex arrive, elle est tout sourire, ma petite sœur Audrey aussi. On parle fort. On rit. C’était bien. C’était bon.

Un arrêt au couche-tard juste à côté de la station Snowdon pour m’acheter une limonade bien froide que j’engloutie en une seule gorgée et un sac de Buggles pour me donner un peu d’énergie.

Chacun à ses moments forts, chacun est heureux d’avoir été là. Nos attentes ont été pleinement remplies, rien de moins, beaucoup plus.

Mlle M
et il était 5:48 p.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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