mardi, mai 02, 2006

Le visage dans les mains et une mélodie dans la tête

L’endroit est plein à craquer, il y a des gens partout dans le bar, on se marche sur les pieds. La terrasse est remplie de monde qui ne savent définitivement pas ce qu’il se passe à l’intérieur parce que sinon, ils seraient tassés avec nous dans la petite salle. Il y a une mallette remplie de CD juste à droite de la porte. J’en achète deux, un pour moi, évidemment, un pour une amie qui ne pouvait pas se déplacer jusqu’à l’Esco pour le lancement du tout premier disque de Nicolas Huart : le visage dans les mains.

Je n’ai pas de misère à reconnaître Nicolas, il est discret, mais rayonnant. Il est grand (plus que je ne pensais) et mince, habillé sobrement avec une chemise rayée et un pantalon brun. Il à l’air simple, parle doucement à tous les gens qui se l’arrachent. J’y vois aussi Maxyme Delisle (ami, photographe et bassiste de Nicolas par lequel j’ai pu dénicher ce talent caché) et étonnamment quelques filles qui allaient à mon école secondaire (j’ai découvert qu’elles jouaient du violon pour une pièce que Nicolas à interprété un peu plus tard).

Tout le monde semble se connaître, ça parle fort, c’est amical ( il y a de quoi, même la serveuse est une amie du chanteur), il n’y a que moi et Alex qui ne semblent pas connaître intimement aucun membre du groupe.

La voix de Nicolas Huart est douce, rauque juste ce qu’il faut et quelque peu éteinte. Il n’a pas une voix puissante et imposante, plutôt une voix qui porte à peser les mots et les sentiments. Les mélodies sont simples, guitares suaves, batterie légère, basse sobre, claviers justes, harmonica timide et violons discrets : mélange parfait qui ressemble parfois à Dumas ou à du Jack Johnson en plus soft.

D’autres disent que c’est lourd, mais je dirais que c’est plus mélancolique qu’écrasant. Les textes transpirent d’une tristesse soutenue, d’une poésie très lyrique et personnelle. Nicolas donne l’impression qu’il parle de moments très concrets de sa vie personnelle (nous n’avons pas de preuve du contraire en fait…).

Il y a une certaine nostalgie et une douceur apaisante dans la majorité des pistes(en particulier dans Aucune tempête ni nostalgie, ironiquement, et aussi dans un tremblement de terre pour nous seulement). On parle aussi de mort et évidemment de deuil d’une façon sereine et empreinte de finesse . La recherche de l’amour vient faire son petit tour dans la magnifique pièce les lueurs de vérité qui nous habrillent. Malgré le paysage gris que Nicolas aime dépeindre, sa musique est agréable et volatile.

La représentation du premier mai était agréable, toute simple : 6 pièces, peu de paroles, deux décrochages gracieux qui le rendrent indéniablement sympathique. Nicolas est humble et dépourvu de toute prétention autre que celle de faire de la musique. De la bonne musique.

Je vous conseille vivement son disque à la pochette sobre et impeccable, comme son chanteur. 10 pistes à découvrir lentement, à fleur de peau, feuillet de paroles en mains dès le 9 mai et en spectacle pour un modique 5$ à l’Esco le 7 mai.

Mlle M
et il était 3:05 p.m.



Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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