Fleur de bitume
Ah amour, ô âme-soeur joyeuse. Ma magnifique fleur de bitume, je ne puis me taire plus longtemps! Les saisons ont passées et malgré mes efforts surhumains, je n'ai pu effacer ton joli visage de mes pensées caracolantes et carrées. Ces semaines m'ont parrues des années inombrables qui me laissent agonisantes comme un pauvre mille pattes coincé dans un vivarium gelé à l'odeur de raton-laveur pelé. Oh! comme la folie est bien souvent venue me susurer des numéros de pizzeria et oh! combien de chemises à trois manches m'ont étées offertes! J'ai parcouru un long chemins de dos de marmottes pour arriver à te retrouver, ô brebis, jeune cabri bancal, chamois spasmatique, doux opposum sans oreilles ni yeux! Enfin, après un voyage fatigant , rond, merluchard, grumeleux et bleu, je puis te faire parvenir mes doux mots. Tu es beau, sale gonhorée mignonne, oui, tu es beau et être privé de ta lumière triangulaire me réduit bien contre mon gré en un pauvre albatros albinos qui cherche des canneberges dans l'Ohio central. Ce que je veux te dire, amour, c'est comment tu ressembles à un veille perruche borgne de profil. Je le sais bien que tu es occupé à hollocauster des trous de chiens de prairie et à manger des doritos octogénaires, mais veux-tu bien trouver un petit moment dans ta vie mouvementée de marin irlandais saoul pour moi? Peut-être avec la chance du russe nous pourron enfin être réunis pour le meilleur et pour la chaise a deux pattes. Ô grille-pain reluisant de séduction! Je ne puis te le dire assez souvent; reviens! tu me manque, va me manquer terriblement et je crois que mon coeur grugé par le vice individuel de temprance va bientôt flancher. Je roules sur mes coudes des journées entières faute de quoi de mieux. Quitte tout! Je t'en prie, quitte ta position de schizophrène et bossue pour venir me retrouver. Allons habiter sous un patio de macramé pour élever une colonie de nains pied de bot et plus ou moins unijambistes. Si tu n'as pas de talent à jouer de la flûte, c'est pas de ma faute, mais pourquoi ne pas jouer des claves en plastique tous les deux entre deux boîtes de peanuts planters vertes à place? Awww pourquoi m'opposes-tu toujours cet étanche mur de surdité? Je sais qu'au fond de toi tu es comme un écureuil sur un cerf-volant. Etre ou ne pas être dyslectique et tyroïde sans ton regard doux, louchant et ardoise? Être aimé par toi serait comme débouler de l'ascenceur papal en lisant Alice au pays des merveilles. Mon oeil est en abîme et mon quatrième mur arraché sans toi! Le téléviseur va s'écraser sur la cité de ma vie et les palmes hérissées et grancantes va déchiqueter les derniers jours glorieux et nauséux de l'orient orienté ver l'orignal original. Ah! Sale russe roux riant roucoulant rasé à raquettes risollées! Comment oses-tu te moquer de Protagoras? Tu n'es pas mieux que ce pisse-vinaigre de Socrate quand tu fermes tes orteils et tes narines à mes supliques. Idiot. Si tu continue, tu va me perdre.
--- pas grand chose a comprendre, quand on écrit juste pour le fun de mettre des mots ensemble.
Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.
Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.
C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.
Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.