Les années 80 reviennent pis si tu t’en es pas encore rendu compte c’est tu vis dans une grotte ben ben profonde. - Kaya
Je me souviens quand j’étais plus jeune, j’avais une aversion pour cette décennie de débauche, d’excès et de linge affreux. Je me disais tout le temps que même si la mode était cyclique et que les années 60 et 70 revenaient, jamais l’homme ne ferait l’erreur de faire revivre les 80’s. Ce que je pouvais avoir tort!
Certains ne sont pas encore surs d’aimer le come-back des années 80 (et 90 qui arrivent déjà, on en sort à peine!), mais j’ai appris à apprivoiser le fluo, les synthétiseurs, les motifs dinosaures. Je suis avide de couleurs flash, de sneaks Nike colorés, de micro-ondes immenses intuables, de shows télévisés avec des marionnettes et que sais-je encore! J’accueille les 80’s a bras ouverts, comme une vierge Marie prend l’esprit saint en elle. C’est curieux comment nos goûts se transforment et nous font changer d’avis sur un tas de trucs, sauf je persiste à dire que les cheveux crêpés et Lily Allen c’est moche.
Parlant musique, certains artistes ont, depuis longtemps, senti la vague venir et se sont préparés. J’ai un nom à vous donner : Calvin Harris. C’est un jeune homme originaire d’Écosse qui a pris le meilleurs des 80’s et en a fait un disque electroclash / house incroyablement catchy. I created disco, son premier album est prévu pour le 30 juin en Amérique. Harris est sympa, beau, jeune et sait rendre les lunettes-mouche aussi sexy que son accent, c’est pas peu dire.
Je vous laisse avec un clip de circonstance nommé Acceptable in the 80’s. Prennez aussi le temps d'aller voir The Girls et les vidéos maison sur son site. I'm speachless.
Et: oui il danse bien avec une loutre empaillée.
Et: oui le clip est vraiment weird.
Et: non vous ne pouvez pas le demander en mariage, je l’ai vu avant il est à moi.
J’aime rire des autres, mais sincèrement, je suis généralement beaucoup plus drôle qu’eux. Je m’étonne particulièrement ces derniers temps dans mes paradoxes et mes goûts qui se métamorphosent aux antipodes les uns des autres.
À peine deux semaines après avoir bitché en n’y allant pas avec le dos de la cuillère le groupe Omnikrom pour son manque de classe, de style et de talent, j’ai maintenant le disque chez moi (acheté ça va de soit). J’ai l’impression de commencer à apprécier mon cousin chilleux, ça me donne des frissons de dos, mais pas dans le bon sens.
C’est le genre de musique que je pensais ne jamais apprécier. Qu’est-ce qui s’est passé? Pourquoi est-ce que mes idoles sont maintenant d’un côté ultra-frais, chantent la baise sur les rythmes sales et puissant et de l’autre ont les cheveux rouges, sont maigres, détestent le monde de la musique, connaissent 24 instruments dont le ukulélé et la harpe et s’habillent avec des rideaux? On appelle ça de l’ouverture d’esprit ou un grave problème de dégénération probablement transmissible par les oreilles puisque mes sœurs semblent y succomber aussi?
Fucking hype.
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Parfois, bien souvent, la plupart du temps, la race humaine me décourage. Je pourrais faire une montée de lait interminable sur le sujet, mais ça serait un gaspillage de temps complètement ridicule. Cependant, je vais quand même partager mon expérience désagréable de ce matin parce que c’était un bel exemple de stupidité humaine et que rire des gens cons ça me fait du bien.
Où je travaille, c'est-à-dire un très gros entrepôt, nous avons une cafétéria qui, étonnamment, n’est pas mal du tout. La nourriture n’y est pas plus insipide qu’une autre cafétéria d’entrepôt, même que le tout est très propre, les ingrédients sont relativement frais et la sélection de café est un bijou de diversité. Il y a une dame qui doit travailler pour la cafétéria depuis au moins une trentaine d’année. Elle est très sympa, m’appelle mon ange et me mets toujours un extra fromage gratis dans mon bagel. Mais bon, tout ça c’est pas très important, ce qui est important c’est la partie « la sélection de café est un bijou de diversité». C’est vrai depuis ce matin, en fait.
La cafétéria a décidé de laisser le café plus ou moins frais Van Houte pour s’approvisionner à la brûlerie St-Denis. Nous sommes passés de trois sortes de café à six (ce qui double les effectifs si vous êtes forts en math). Comme c’est la première journée de cette collaboration des plus heureuses, le café, de tout format, est gratis. Jusque là ça va.
Mais les gens n’aiment pas le changement, même si c’est pour le mieux. Il y a un homme qui me suit à la cafétéria. Il voit la nouvelle installation, ne prend même pas le temps de regarder les sortes, la marque, les nouveaux formats qu’il se lance dans une plainte interminable digne des plus grands classiques grecs.
C’est quoi le problème? Les gens ne prennent même pas le temps de regarder, de goûter avant de chialer. Il est gratis ton café, merde. Les prix n’ont pas bougé, mais la qualité a doublée je vois pas pourquoi il tique. La dame a essayé de lui expliquer qu’ils essayaient de nouvelles sortes et tout ce que le gros mec laid et particulièrement désagréable a trouvé à dire c’est :
-Essayer? Tu veux dire qu’on va être pogné avec. Les pots sont laittes et c’est même plus les mêmes verres.
The fuck, les verres? Ils étaient en styromousse avant et là ils sont au moins en carton. Tu sais, le truc qui se recycle si tu prends deux secondes pour le rincer pour ne pas continuer à décrisser la terre?
Aaaarghhh.
La vie est gentille avec moi. D’abord, mon 56 heures s’est transformé en 48. Ce changement d’horaire imprévu a débloqué mon mercredi et mon jeudi soir, deux soirées qui me sont d’habitude défendues au plaisir.
Et comme tout le monde le sait, ce mercredi LCD soundsystem était à Montréal. Je mourrais d’envie d'y aller et comme tout d’un coup j’ai eu le champ libre, je n’avais pas d’autre choix que d’y aller. Vraiment, j’étais obligée. Mais voilà que le show est sold out et que je dois passer 2 heures et demi à rien faire à Montréal toute seule pour seulement espérer trouver quelqu’un qui me vendra son billet.
Sauf que la vie est gentille avec moi et on m’offre non seulement de la compagnie agréable, mais des rafraîchissements alcoolisés gratuits sur la terrasse de Stéphane Dion en plein cœur de Westmount avant le show.
Vin, bière, tostitos et surtout amis sympa à volonté. J’ai joué au ballon géant avec le plafond de Stéphane Dion. Avouez que j’ai une vie trop glamour.
Ensuite on a marché, heureux et saouls jusqu’au Spectrum où j’ai tout de suite trouvé un revendeur qui m’a vendu mon billet pour un prix ridicule.
Il a fait chaud, mon pantalon me faisait littéralement une seconde peau, mes cheveux ont frisés, j’ai dansé avec ma jumelle orientale, crié comme une défoncée. Est-ce que la prestation était bonne? Bof, correcte. Ce qui a rendu la soirée intéressante, c’était les gens.
Les oreilles bourdonnantes, toujours saouls, nous sommes sortis, sourire débiles fendus d’une oreille à l’autre. Nous avons discuté de théologie, de conceptions de l’homme, de l’amour, de Ricardo autours d’une bière au Ste-Elizabeth.
Puis, à deux heures trente, j’ai marché avec Kaya jusqu’à ma voiture après un crochet au Mc Do. Nous sommes arrivés à un consensus : Interpol ça torche.
J’ai encore manqué Julie et Tchendoh à starté ma belle journée, même si je n’ai pas pu répondre oui à son invitation.
C’est tout. C’est juste l’été qui commence.
Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.
Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.
C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.
Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.
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