samedi, décembre 30, 2006

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Joyeux Noël en retard!!

Mlle M
et il était 9:28 p.m.



0 Pow!

mercredi, décembre 27, 2006

Je ne suis vraiment pas douée pour les palmarès les top 5 et autres trucs, mais j’ai adoré l’idée de Patrick qui faisait une revue brève des livres qu’il a aimé. Voici donc une brève et incomplète revue des livres que j’ai acheté en 2006 (on oublie donc tout ceux pris à la biblio, les prêts amicaux et autres).


livres1



1. L’écriture ou la vie de Jorge Semprun, 1996

C’est un livre qui m’a été imposé en dernière session, cours de français. Sans aucun doute une des lecture les plus dures que j’ai eu à faire de toute ma courte vie. Malgré les milliers de références que je ne connais pas, L’écriture ou la vie est un des meilleur livre que j’ai eu la chance de parcourir.

2. Les gommes d’Alain Robbe-Grillet, 1953
Ce n’est certes pas une nouveauté, mais ce fut le premier livre du genre nouveau roman que j’ai eu la chance de lire. Robbe-Grillet est un homme impressionnant. J’ai également découvert son premier film cette année : L’année dernière à Marienbad. Excellent.

3. Llouis qui tombe tout seul, Matthieu Simard, 2006
Bon! Là on parle d’une nouveauté! Bien que le style soit vraiment différent de ses trois autres roman, j’ai beaucoup aimé. Les jeux de mots éparpillés un peu partout et le style simple font de ce petit roman un petit trésor.

4. Histoires Extraordinaires, Edgar Allan Poe, 1856
J’ai reçu ce livre en quatrième secondaire et jamais je n’avais pris le temps de le lire. Des œuvres de Poe, je dirais que c’est une des moins évidente, mais une des plus riche. Évidemment, la traduction de Baudelaire est charmante et les nouvelles sont des plus dérangeantes.

5. The Constant Gardener, John Le Carré, 2000
Si je ne me trompe, il y a un film qui a été fait sur le livre l'année dernière. S’il est à moitié moins bon que l’original, le film doit être intéressant. J’ai bien aimé le livre, assez facile, bien écrit et bien construit.

6. Échecs amoureux et autres niaiseries, Matthieu Simard, 2004
Eh oui, j’ai attendu 2 ans avant de finalement lire le premier de Matthieu Simard. Ce roman à sketches est drôle, original et définitivement un must dans une biblio. Comme tous les livres de Simard, il se lit en moins d’une heure, de courte durée, mais vraiment bien rôdé.

7. Extremely loud and incredibly clode, Jonathan Safran Foer, 2005
MON livre de 2006! J’avais vu le film Everything is illuminated tiré du livre du même nom et du même auteur bien avant de prendre connaissance de ce bijou. L’histoire est tellement vraie, tellement belle qu’elle vous fait fondre littéralement le cœur. C’est un livre à lire et relire des milliers de fois.

8. L’homme noir, Robin Hobb, 2005
Douzième tome de la citadelle des ombres et douzième volet de mon adolescence. C’est une série qui m’a suivie tout le long de mes années de secondaire et de CÉGEP. Il est impossible de résumer en quelques lignes ce que ce monument de fantasy signifie pour moi. Quoi qu’il en soit, de tous les livres que j’ai pu lire jusqu’à présent, La citadelle des ombres est celui qui m’aura le plus touché, qui aura été le plus important et également celui qui aura réussi à capter mon attention le plus longtemps.

9. Le dragon des glaces, Robin Hobb, 2005
Onzième volet de la Citadelle des Ombres. À chaque livre, Robin Hobb réaffirme son talent immense à l’écriture et je vous jure qu’après les 13 livres, j’étais déçue que l’aventure se termine.

10. Adieux et retrouivailles, Robin Hobb, 2006
Treizième et dernier livre de la citadelle des ombres. J’ai tellement pleuré en le lisant que certaines pages en sont marquées. C’est le dénouement et la fin incontournable. Comme quoi même les meilleures choses ont une fin.

11. Le vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda, 1988
Un classique, je sais que beaucoup de monde l’on lu. Je pense que j’ai lu ce livre trop tard dans mon cheminement. C’est un livre très bien, mais surtout pour donner le goût de la lecture. Très bon quand même.

12. Une chambre à soi, Virginia Woolf, 1929
Mon premier essai. Virginia Woolf a une plume gracieuse et intéressante et a aussi les tics reliés à son époque. Bien qu’une partie de son discours ne soit plus vraiment à jour, le reste est encore bien utile. J’ai bien aimé malgré des longueurs.


livres2



13. Lettres à Memphis, Frederic Rappaz, 2006
Ce livre sans titre sur sa bordure est le livre auto-publié de Frederic Rappaz. Ceux qui le lisent sur son blog seront déjà familier avec son style particulier. Je n’ai pas été très étonné du style, y étant déjà habitué, mais pour ce qui est de l’histoire, c’est du jamais vu. Rappaz utilise des leitmotivs, des boucles significatives et il nous mène vers un but brumeux. Très intéressant quoiqu’un peu long.

14. Pride & Prejudice, Jane Austen, 1813
Après avoir vu le film, je n’ai pu m’empêcher de lire le livre de Jane Austen. Vous le savez sans doutes, c’est un livre de fille, à l’eau de rose et c’est précisément la raison pour laquelle je l’ai aimé. La grande différence entre le film et le livre c’est la mise à jour de l’angle de narration opté pour rendre le film un peu plus contemporain. Pour ce qui est du livre, je suis contente d’avoir mis la main dessus.

15. Océan mer, Alessandro Baricco, 2003
J’adore absolument tout de Baricco. Océan mer est une petite perle que je vais chérir encore bien longtemps. L’écriture est fine, précise et simple ce qui rend la lecture aisée. Bien que City reste mon livre favori de l’auteur, Océan Mer arrive bon deuxième.

16. Nikolski, Nicolas Dickner, 2005
J’ai pris un temps fou avant de me décider à l’acheter. Ce livre a fait sensation au Québec et aussi à l’extérieur et c’est les ouï-dires qui mon poussé à le lire. J’avoue avoir été un peu déçue. Non pas que le livre est mauvais, mais je n’y ai pas vu le génie que bon nombre ont découvert. Cela dit, Nikolski est un livre intéressant et bien écrit qui vaut la peine d’être lu.

17. Homère, Iliade, Alessandro Baricco, 2004
Grosse pièce de la part de Baricco. C’est une révision de l’œuvre d’Homère par l’écrivain italien. Il n’est pas facile à aborder et je vous conseille vivement de bien connaître votre Iliade avant de vous lancer dans cet enchaînement de monologues. Il faut dire que ce livre à été fait pour être dit et non lu, ce qui se fait sentir à certaines places au cours de la lecture. Pour ma part, j’ai adoré, mais je crois que je dois mon salut à ma connaissance obsessive du récit d’Homère.

18. C’est pas moi, je le jure ! Bruno Hébert, 1997
J’avais lu les premiers chapitres en cinquième secondaire et comme j’avais beaucoup aimé, j’ai gravé le titre dans ma mémoire et c’est en magasinant mes cahiers en troisième session que je suis retombée sur le livre. C’est pas moi, je le jure ! est un petit livre sympa et comique à la fin un peu troublante. Je vous dirais que je début est mieux réussi que la fin, mais je suis bien contente d’avoir poussé ma lecture au-delà des premiers chapitres.

19. Brooklyn Follies, Paul Auster, 2005
Paul Auster est un de mes auteurs favori. Il a le don de cerner un personnage en quelques lignes. Bien que Brooklyn Follies ne soit pas son meilleur, j’ai beaucoup aimé les personnages sublimes qui peuplent le quartier sympathique de l’univers du livre.

20. Self, Yann Martel, 1998
J’ai tout simplement adoré le second livre de Yann Martel. J’avais lu Life of Pi, mais j’ai beaucoup aimé Self. Le livre regorge de petites parcelles géniales qui forment un tout coloré et vivant. C’est une de mes sources d’inspiration du moment.

21. A serie of unfortunate events, The Bad Begenning, Lemony Snicket, 1999
Après avoir vu le film inspiré de la série, je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter le premier tome de la série. Je suis tombée sur le livre dans une petite librairie à Salem, aux État-Unis et j’ai donc obtenu pour des miettes le premier livre. Comme c’est un livre pour jeunes, il m’a fallu moins de deux jours pour le lire et j’ai bien hâte de lire la suite.

22. La lucidité, José Saramago, 2006
J’avoue ne pas avoir terminé ma lecture de ce livre. L’histoire est captivante, mais difficile à lire. J’aime beaucoup les idées derrière les paragraphes massif et je compte bien me replonger dans ma lecture bientôt.

23. Lipstick Jungle, Candace Bushnell, 2005
Le titre dit tout; c’est un autre livre de fille. J’ai beaucoup aimé les personnages riches névrosés même si parfois l’écriture me semblait un peu trop facile. Si vous avez aimé Sex and the City, ce livre est pour vous.

Les absents :
1. Everything is illuminated, Jonathan Safran Foer, 2002
J’ai déniché le livre dans la librairie à Salem, mais depuis que ma sœur Audrey y a touché, je ne l’ai pas retrouvé. Je vais le lire dès son retour.

2. Absurdistan, Gary Shteyngart, 2006J’ai passé le livre à un ami, mais ce livre sort complètement du commun. L’humour russe ne se compare tout simplement pas. Un must !

Mlle M
et il était 12:08 p.m.



2 Pow!


shite!



Ouain, se faire plogguer par Tchendoh ça fait monter des pageviews... Je viens d'aller voir mes stats... pfiou!

Mlle M
et il était 12:00 a.m.



0 Pow!

mardi, décembre 26, 2006

fêtes

Cinq merveilleuses journées à rien faire. Aucune obligation sauf celle de faire ce qui me plait.

Vendredi : refus de dormir. Souper avec Sarah et Alexandra le soir-même, comme il y a toujours, au lieu d’aller à la rencontre P45. Il y a des moment comme ça où rien n’est intéressant à part les sourires complices, les dépenses inconsidérées en vin et en rires, se dire qu’on sera sage et finalement il y a la facture qui est pas mal plus lourde que supposé. À ça s’ajoute un billet de cinéma pour une comédie qui prend des allures de festival parce qu’il n’y a rien pour nous arrêter de sourire. Plus un cosmo et finalement un trottoir glacé qui déforme une démarche normalement gracieuse.

Le lendemain c’est un sous-sol qui me recueille avec mes complices pour regarder Capitaine Crochet à 2 heures du matin. Malgré toutes les bonnes intentions, je m’endors après 15 minutes. Reprise le 24 au matin avant de filer à la maison pour se préparer au souper de Noël chez la famille.

J’ai un mal de chien à garder les yeux ouvert et après un peu trop de consommations, je vais relaxer dans le spa avec mon cousin et nous écoutons du house et du techno sous le ciel magnifique.

Hier il y avait un autre souper où j’ai joué à la gardienne, prié mes cousins de lâcher le vieux piano à queue désaccordé, mangé un peu trop de dinde en sauce et visionné Fight Club sur mon iPod sur le chemin du retour, ma petite sœur endormie sur mon épaule.

J’ai passé la journée en pyjama, les cheveux en broussailles à zapper les programmes moches à la télévision . J’ai aussi retourné et reviré un petit galet billant que j’ai trouvé au fond de mon imagination qui pourrait donner quelque chose de bien. Vous savez, une petite pousse littéraire qui ne demande qu’un peu d’attention…

Sinon, j’ai commandé les deux disques de Patrick Wolf et Diary de Chuck Palahniuk sur Amazon, j’en pouvais plus.


J'ai déniché ici un video de Noël de Sufjan Stevens, que j'adore. Ce jeune homme est présentement ma principale source d'inspiration.


Mlle M
et il était 11:39 p.m.



0 Pow!

mercredi, décembre 20, 2006

micro, pop-corn et sabres de buffalo

Hier, enregistrement de ma collaboration à la deuxième émission de 10 putes et vous (ou nous, c'est plus certain). J’étais un peu stressée, même si j’avais carte blanche. J’adore pas trop entendre ma voix, mais on s’habitude j’imagine.

C’était également la première fois que je rencontrais Tchendoh qui est super sympa et sa chatte Kaffee vraiment cute quoiqu’un peu farouche. Je me suis bien amusé, même si j'étais intimidée et peu volubile. J’ai hâte de voir de quoi aura l’air l’émission au complet.

Comme j’avais rien à faire d’autre en soirée, je suis restée pour regarder le match opposant les terribles et quasi-invincibles Sabres contre nos très chers Canadiens adorés tout en grignotant mon pop-corn trempé dans le chocolat blanc de la cabosse d’or… My my! Ça faisait tellement longtemps que j’avais pas pris le temps de regarder un match, même une petite partie. Ça fait du bien, surtout que le CH a donné toute une performance. Ça me manquait.

En fait, c’était ce qu’il me fallait pour vraiment kicker l’hiver on dirait.

J’ai emballé mes cadeaux de Noël ce matin. Je n’ai vraiment, absolument et définitivement aucun talent pour emballer quoi que ce soit. Tout est tout croche et mon bac à recyclage déborde de papier chiffonné, cadavre de mes essais pénibles qui n’ont pas été mené à bien. Je suis crevée, mais oh look it stopped snowing.

Mlle M
et il était 11:36 a.m.



1 Pow!

dimanche, décembre 17, 2006

Les matins frisquets me donnent envie d'aimer



Les matins frisquets me donnent envie d'aimer (Cassandra)


Le froid d'hiver qui mord mes joues donne des couleurs au ciel



Le froid d'hiver qui mord mes joues donne des couleurs au ciel (Audrey)

---
Je les aime, c'est tout.

Mlle M
et il était 9:40 p.m.



1 Pow!


inconscient

Te tuer à coups de poésies, comme un claquement sourd de cuir passant sur une neige d’albâtre. Tu me déshabilles lentement par les quiproquos obtus de notre relation acide, un peu comme les grognements hostiles des chiens aveugles et tricheurs. Des mains aux longs doigts fins s’infiltrant dans les moindres fissures, enrobant de riche soie les cauchemars inassouvis de ma langue agitée. Des lèvres et du sang sur mon corps inadéquat, un constat glacé plaqué contre ton cou. Sept enfants qui courent en longeant les murs, évitant mes éventails et mes pleurs bicolores. Quelques pas dans la mauvaise direction.

Un souffle carnassier contre les crevasses brûlées de mon épine dorsale, un étouffement jugé trop théâtral contre mon coude. Poussée dans le gouffre, cerfeuil et poudre féroce dans les cheveux, je lance mes bras à la rencontre de ton visage. Suspendue dans les étangs noirs, à la merci des cases lumineuses et hiérarchiques, jamais te rendre un baiser ne sera plus dangereux. Tremblements de terre et copie photographie monochrome en boucles et ellipses. Une autre fois. Non, je ne fais que m’étendre contre le ciel pour le sentir respirer.

Ils abattent parfois les chiens malades.
--
Pour Marc-André parce qu'il me l'a demandé
Embryo

Mlle M
et il était 9:24 p.m.



1 Pow!

samedi, décembre 16, 2006

Tyler

J’avais le choix entre deux options ce soir et je crois vraiment avoir fait le bon choix.

1. Mon billet pour le show de Patrick Watson était déjà acheté, je pouvais aller le voir, sans aucun problème, mais pas l’ami qui m’accompagnait.

2. Vendre mon billet et aller au re-vernissage de Tyler Rauman accompagné du dit ami.

J’ai revendu mon billet et fait 1.56$ de profit. Je suis allé au re-vernissage de Tyler avec Daviel et passé une soirée intemporelle malgré ma fatigue chronique. J’ai également acheté pour un gros 5$ le premier EP de Telefauna. Tout ça accompagné de 2 pintes de rousses et beaucoup de rires.

Merveilleuse soirée. Vraiment.

tyler2



cookies




--
Via MyNeuralArt pour le titre, la photo plein de noise c'est la mienne, celle des cookies aussi, mais ils sont une oeuvre de Tyler.

Le video est le mien, mais c'est surement le bout le moins intéressant de la prestation. Je sais pas trop pourquoi j'ai filmé ça, mais bon...

Mlle M
et il était 1:06 a.m.



6 Pow!


lettres

Il y a tellement de choses dont je pourrais vous parler mais je n’ai plus beaucoup de temps. Le temps file à une vitesse incroyable.

J’ai reçu cette semaine 4 lettres de 4 amis que j’ai rencontrés au cours d’un été improbable à Jasper voilà déjà 3 ans. Ça fait tellement de bien de se sentir encore là, non oublié, juste remisée un tout petit peu, comme tout le reste.

4 résumé de vies, 4 souhaits de bonheur.

--

The Last Letter


Mlle M
et il était 12:40 a.m.



0 Pow!


the dears

Hmmm pas grand chose à dire sauf grandiose.

Mlle M
et il était 12:21 a.m.



0 Pow!

mercredi, décembre 06, 2006

abre los ojos

Alberto de Barcelone.
...

Mlle M
et il était 10:02 a.m.



1 Pow!


glace

Je suis entrée dans la boutique, chapeau de poil sur la tête, l’air soviétique et d’humeur distraite. Mes deux sœurs flanquées à mes côtés me protègent des gens que je ne connais pas. Je suis allé au vernissage chez Madame Edgar parce que je trouve triste qu’elle ferme boutique. Je m’en veux de ne pas y être allé avant. La collection de sac de papier est magnifique, mais j’ai une pièce de voiture à réparer (décidément, tout me tombe dessus en même temps) alors je garde mes cennes bien au chaud. C’est dommage, ils me plaisent vraiment ces sacs. Et cette pieuvre en latex rouge.

Je n’ai pas vraiment envie de parler à personne, je regarde seule, passant un commentaire une fois de temps en temps à l’une ou à l’autre de mes chéries ou bien à Daviel qui apparaît et disparaît parce qu’il navigue entre Fanny et moi. Je pense qu’il a vu que ça ne me tentait pas trop. M’enfin.

Avant de m’enfuir, je me défie de glisser un mot à Ed, question de lui présenter mes modèles. Il reconnaît la bouche d’Audrey, celle dont tout le monde a parlé. Ce monde que je ne connais pas, mais qui en a parlé. Ed me reproche mon manque de rigueur dans mes créations toutes spécialement dédicacées. C’est vrai. Oui, je manque de rigueur. Mais j’ai d’autres choses à faire. Comme travailler. C’est pas vrai, je fous rien quand j’ai le temps de te faire des photos, Ed.

Au moins ça m’a donné le goût de bricoler. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas touché un crayon de plomb pour tracer autre chose que des chiffres sur un countbook dans le frozen. Je me demande si je sais encore comment faire. Tu dessinais tellement bien avant. Tu dessines encore? C’est dommage. Tu avais beaucoup de talent, je pensais que tu irais là dedans.

Il n’est même pas 7 :30 quand nous remontons dans la voiture. J’ai envie d’un café alors j’en profite pour emmener mes sœurs au Café Esperanza. J’aime cet endroit. Certainement un de mes coins préféré de Montréal. Je me prend un tisane, finalement, Audrey un café au lait et Cassandra un grand bol de chocolat chaud fait avec du vrai cacao. Je préfère le Quik. C’est moche à dire, mais le fake des fois c’est mieux.

Une des nombreuses lampes de la place aborde un semblant de craqué orangé sur le verre de son abat-jour, le tout monté sur un support en bronze. Cette lampe, je l’ai déjà vu quelque part… Ah! Oui, maman et papa en avaient une de la même collection dans leur chambre répond Audrey. Je ne m’en souvenais plus, elle était complètement sortie de ma mémoire, dis-je. Qu’est-ce qu’il lui est arrivé? Demande Cassandra. Je ne sais pas. On l’a brisé? Avançai-je. Ça doit. Nous la trouvions horrible quand nous étions jeune, je la verrais bien dans notre chambre maintenant répondit Audrey. Elle serait ultra- kitsch ajouta Cassandra. Silence. Je l’aimais bien cette lampe. Moi aussi. Moi aussi.

Je reçois cette semaine mon horaire pour la saison des fêtes. On nous demande nos préférences afin d’essayer de plaire un peu à tout le monde. Les plus vieux surtout.

1= Disponible. 2=S’il n’y a personne d’autre. 3=Non disponible.

3333333333333333333333333333333333333333333333333333333

Si j’avais le guts de le faire, on me rencontrerais assurément pour me reprocher mon manque d’implication. Et mon patron qui a mis des 2 partout durant la semaine de Noël et des 3 durant la semaine du Nouvel An. C’est lui qui fait les horaires. Fait chier.
-
Caryn Drexl

Mlle M
et il était 9:40 a.m.



1 Pow!

lundi, décembre 04, 2006

artic circle

Des éclats de voix qui explosent au milieu d’un silence de cordes comme un glacier qui craque, son tonnerre, semblable en tout point aux orages, se répercute sur les flancs des montagnes. Une voix fragile, douce et berçante, houleuse comme les vagues remplies de couteaux de glace, une voix jeune et sincère. Forte. Intemporelle. Une voix au bord du vide, cassante. Des cordes, un violon classique et noble parmi le piano, le clavecin, les percussions mélangés en un quatuor changeant et imprévisible qui balaie une particule d’univers. Un nom pour lequel le pied glisse au creux d’un gouffre, au centre d’un palais de glace : Final Fantasy.

Le second album d’Owen Pallett, a.k.a. Final Fantasy, He Poos Clouds enferme son auditeur dans un univers onirique, improbable et terriblement beau. L’ensemble des dix pièces sont aussi disparate que le verglas, la poudreuse, le froid mordant des matins sans nuage et pourtant; tout se tient.

Pallett qui avait impressionné avec son premier album Has A Good House enregistré en six jour avec des saveurs electro 80 et sa prestation en première partie d’Arcade Fire (pour lequel il est violoniste) vient prouver qu’il est loin d’un feu de paille. Sans vraiment saisir ce qui rend He Poos Clouds si captivant, les mélodies restent, les textes d’une précision médicale marquent l’imagination aidé par la manière personnelle de Final Fantasy de dire les mots, de les chuchoter une fois et de les crier la seconde. Il déconstruit la musique pop et ose la sculpter aux saveurs classiques, fantaisiste.

Et moi j’ai succombé aux charmes du jeune homme sans me douter de rien. Pas un seul moment. Quelques coups d’archets et j’étais déjà partie dans un autre monde. Je ne reviendrai pas tant que la saison de sera pas passée parce que les nuages se collent trop bien aux branches gelées.
-
He Poos Clouds - Final Fantasy
1. The Artic Circle
2.He Poos Clouds
3. This Lamb Sells Condos
4. If I Were A Carp
5. For
6. I'm Afraid Of Japan
7. Song Song Song
8. Many Lives For 49 MP
9. Do You Love
10. The Pooka Sings



Mlle M
et il était 12:40 p.m.



3 Pow!

vendredi, décembre 01, 2006

weekend

OUAAAAH. ÇA FAIT TELLEMENT DE BIEN!!!

{vous avez aucune idée à quelle point je me sens légère, là.}

oui, j'ai eu une grosse semaine...


Mlle M
et il était 9:19 a.m.



0 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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Crédits

Karl Kwansky