samedi, avril 29, 2006

24 heures c'est pas assez
Je suis à veille de désespérer. Ça m'a l'air vraiment compliqué d'avoir une réponse, une simple réponse, quand on appelle à l'université Mcgill. Je veux juste filmer dans un de vos bâtiments, je peux-tu?

C'est l'horreur complète, ya vraiment rien qui marche comme il faut pour le tournage de notre film. D'abord nos acteurs qui ne connaissent pas totalement leur texte, le manque de costume et puis il y a les gens pincés, stuck-up, je devrais dire, d'Outremont (mes excuses aux gens d'Outremont, mais elle, elle m'a vraiment fait chier) qui nous enlèvent notre lieu de tournage la journée même. Trouver une nouvelle place à la dernière minute. Se perdre de un dans les collèges que tu connais pas et de deux quand se perdre dans les méandres interminables des divers départements administratifs. On était déjà en retard, mais là ça s'en vient critique.

Manque de sommeil intense. D'abord pour le tournage qui marche pas du tout, ensuite pour le montage, ensuite pour la lecture d'un livre en vitesse pour le cours de français (pour se rendre compte que l'échéance est la semaine prochaine), ensuite parce qu'on ne veux pas couper sur la vie sociale, ensuite parce qu'une amie de Colombie-Britannique vient faire son tour, ensuite parce qu'un autre ami fait une prestation scénique, ensuite montage pour une capsule critique. Mes yeux sont en train de griller dans leurs orbites, c'est super plaisant.

Je dois me trouver un stage au plus sacrant, commencer à regarder pour un appartement à Montréal très sérieusement, monter un porte-folio qui a de l'allure, voir si je peux aller à Edmonton cet été. Bref, y'en a beaucoup trop à faire et vraiment pas assez de temps.

J'aurais envie de tout mettre sur le Hold (comme à ma job, ya seulement quelques lettres à taper et c'est fait) et de faire comme mon cousin: partir à Hawai pour 6 mois et travailler là bas comme barmaid.

Mlle M
et il était 8:08 a.m.



3 Pow!

mercredi, avril 26, 2006

blog-o-roman
Bon ben ça à l'air que je vais moi aussi faire un peu de pub pour Deux fois une vie. C'est le blog que je partages avec Nicolas et où je joue les transexuelles. Voilà! Allez faire un petit tour (commencez du début, je crois que ça va être un peu mieux...) et n'hésitez pas à critiquer (et aussi à devenir addict, c'est pire que Virginie).

et puis si vous trouvez ça moche... c'est une idée de Nic. ;)

Mlle M
et il était 10:16 p.m.



1 Pow!

dimanche, avril 23, 2006

Fantasies are nice (no.2)
J'ai bu ce soir. Peut-être un peu trop, mais c'est pas grave parce que je prends le bus. Et puis quand on prend le bus, c'est pas grave si on a bu parce qu'on conduit pas. Je retourne chez moi, seule et saoule. Je n'aime pas la 45, celle qui part de Montréal pour aller au terminus de Brossard. Je ne l'aime pas parce qu'il me ramène chez moi, à Brossard et je ne l'aime pas parce qu'il y a toujours quelqu'un que je connais qui retourne aussi chez lui. J'ai pas envie de parler avec quelqu'un que je ne connais pas vraiment dans un autobus que je n'aime pas vraiment non plus.

Les néons sales éclairent les gens et semble les rendre malades. Je vois les gens malades au ralenti, c'est pas très beau. Je fixe d'abord mes mains, puis le banc noir devant moi. Il y a quelqu'un assis sur le banc. Je fixe donc son cou. La personne se retourne. Elle me reconnait. Je crois que je le connais aussi. Je ne me souviens plus. Il a l'air malade, moi aussi, surement.
-Hé! Salut!»
-Bonjour.»
-Alors, qu'est-ce que tu deviens?»
-Je sais pas trop, là. Je retourne chez moi.»
-Tu es sorti ce soir?»
-Oui.»
-Ah ben! Moi aussi. Je suis allé au Altitude 737, tu sais le night club? Et toi t'es allé où?»
-Je ne me souviens plus.» Arrête de me parler, je vais te vomir dessus.

Une chance qu'il a alors spotté une autre connaissance parce que je n'aurais pas pu continuer cette conversation. Il m'a salué, m'a dit qu'il était content de m'avoir vu et qu'on devrait faire de quoi un moment donné. Mouais c'est ça, on sortira à l'altitude toi et moi. On va avoir ben du fun.

Un autre homme prend la place de ma connaissance. Cette fois-ci je décide de fixer uniquement mes mains parce que fixer le cou des gens ça porte malheur.
-Bonjour.» Eh merde.
Je lève la tête, c'est l'homme devant moi. Il me sourit.
-Bonjour.»
-Je vous trouve très jolie.» Re-merde, c'est quoi cette affaire là?
-Ah bon? Moi je trouves que vous avez l'air malade.»
-C'est à cause des néons.»
Silence.
-Je peux vous dessiner?»
-Oui, je suppose.»

Puis il m'a dessiné. Je l'ai regardé faire. Je n'avais rien d'autre à faire. Il était plus vieux que moi, début trentaine je crois, mais les néons c'est trompeurs. Il aurait pu être plus vieux ou plus jeune. Ce n'était pas très important vu la nature de notre relation... Il était blond, je crois, mais il aurait pu être roux. Il était habillé sobrement, un pantalon propre et un chandail vert sous une veste de laine grise. Ses mains étaient ridées, osseuses. Ça tranchait sur le reste de son corps. C'était pas à cause des néons. Ses mains avaient juste l'air vieilles, sèches, anciennes. Ses yeux étaient gris, très clairs. Il me regardait un instant et il se courbait sur son petit bout de papier. Il ressemblait à un ange. Je me suis dit que c'était un ange pour me dire que je suis belle. Puis après je me suis dit que j'étais conne parce que les anges ça existe même pas.

On est arrivé au terminus. Il ma donné mon portrait. Je l'ai regardé un moment. Je ne suis pas aussi belle que ça. Je lui ai dit. Il m'a souri:
-Oh, si.»

Puis je suis partie. J'ai marché avec le bout de papier dans ma main. Je suis rentré chez moi. Je me suis dit que j'étais heureuse. Heureuse que quelqu'un m'ait trouvé belle dans un autobus sale.
--
Fantasies are nice, ouais, j'habite même pas à Brossard. (ok ok, t'as gagné Ln, j'ai fait des changements!)

Mlle M
et il était 10:24 a.m.



6 Pow!

vendredi, avril 21, 2006

C'est con
Ouais, c'est con. Comme c'est le retour de l'été j'ai mis mes gougounnes pour aller à l'école. Je travaillais ce soir et j'avais pas de bas pour mettre sous mes caps d'acier. Ya fallu que j'arrive en retard pour aller m'en acheter. Inutile de vous dire que je me suis fait niaiser par mes collègue pour ma vivacité d'esprit.

Ouais, c'est con. Je me trouvais originale avec le nouveau nom de mon blog...pour me rendre compte la journée d'après que quelqu'un y est déjà allé dans le même sens que moi. Je ne vais pas le changer pour autant, mais c'est tout de même comique. Le pire c'est que je l'ai déjà lu une couple de fois. Je me niaise moi même pour ma vivacité d'esprit.

Mlle M
et il était 6:39 p.m.



0 Pow!


Banal

En m'en revenant tantôt de Montréal, j'ai vu 2 gars sur un vélo. L'un pédalait debout alors que l'autre essayai de se tenir sur la selle. Ils riaient. C'est banal, y'a rien de spécial là dedans, mais moi je les trouvais beaux, à circuler sur la rue mont royal sur le même vélo en riant. Ils ne sont resté à peine quelques minutes dans mon champ de vision, pourtant c'est l'image qui m'a le plus frappé de ma soirée. J'aurais aimé leur dire qu'ils étaient beaux, mais j'étais dans ma voiture et eux sur leur vélo. C'est banal, mais ces 2 gars là étaient tout simplement incroyablement beaux.

Mlle M
et il était 1:40 a.m.



0 Pow!

mercredi, avril 19, 2006

Et on engraisse l'agenda!


Le soleil me fait du bien. La bonne humeur remonte, l’envie d’être dehors aussi. J’ai hâte à cet été, mais en même temps, je me demandes si je vais réussir à me trouver un stage assez payant. Un stage tout court serait bien aussi.

L’école est assez déprimante ces jours-ci. On dirait que les profs n’ont rien d’intéressant à dire. Vivement le cours du vendredi! J’ai coulé mon exam d’histoire contre toute attente. Je suis un peu déçue, mais pas plus que ça. On s’est encore fait buster une caméra à la télévision étudiante. C’est décourageant de voir la mauvaise foi des gens.

Je me suis fait une réserve de nouveaux disques pour la nouvelle saison. The Islands; Return the sea (ça me fait penser à The Arcade Fire, je suis la seule?)est parfait pour aller avec le soleil de ces derniers temps, Maximo Park; a Certain Trigger est mon coup de cœur du moment. Typiquement British, l’accent à fond et des textes sympas. Finalement, une autre récente découverte, The Subways; Young For Eternity, qui avait retenu, voilà un certain moment, mon attention alors que l’on parlait d’eux dans le Voir.

Ça me fait penser que je vais probablement prendre un abonnement à la revue Q. À mon avis, c’est sûrement une des meilleures revue sur la musique présentement sur le marché. C’est dommage qu’elle soit si chère. Elle est importée d’Angleterre et nous la recevons tard dans le mois. Je ce j’aime chez elle c’est son humour fin et l’absence de potins à 2 cennes. C’est de musique dont on parle, pas des mariages de gens riche et célèbre. Elle est franchement bien foutue et généralement mes goûts s’accordent avec les différents journalistes.

Dans la même vague, Urbania me tente dangereusement ces jours-ci. C’est mon prof de critique des médias québécois qui me l’a présenté. Je crois que je vais l’acheter une couple de fois juste pour voir…

J’ai finalement mes billets pour la pièce Le projet Andersen de Robert Lepage. Je me ramasse au paradis, c’était prévisible vu mon manque total d’organisation… Peu importe, je suis super contente. Je ne vais malheureusement pas souvent au théâtre hors du cadre scolaire. Faudrait corriger cette mauvaise habitude.

Cet été j’ai décidé d’aller voir le plus de trucs. The Strokes dans 19 jours, le lancement de Nicolas Huart (ça intéresse quelqu’un? Je veux un compagnon pour m’y accompagner!!) le 1er mai, Radiohead cet été (pas de date encore!?), les franco (Albin, Malajube et les deux shows de Pierre Lapointe) et la liste va s’allonger encore bien longtemps. Je crois que mon porte-feuille va maigrir beaucoup cet été…

Vive l’été et les barbecues! Et les terrasses.

Mlle M
et il était 6:05 p.m.



6 Pow!

mardi, avril 18, 2006

J'ai changé


«Tu vois, j'ai changé, j'ai changé, j'ai changé, je peux changer, je vais changer.»

Eh oui, nouvel interface. L'autre était franchement laid, j'étais plus capable. Ça m'a pris un temps de fou à changer quelques trucs du modèle de base. C'est loin d'être tout à fait comme je veux, mais je crois que c'est pas mal pour quelqu'un qui ne s'y connais pas en programmage. Je vais demander à mes gentils amis étudiants en informatique de me donner un coup de main sur les derniers changements que j'aimerais apporter. Comme les links qui font dur présentement...

Alors, bienvenue sur le nouveaux friable: Méandres sur papier virtuel. J'espère que vous aimez, sinon je suis déçue, mais je ne vais pas changer.

Mlle M
et il était 9:37 p.m.



2 Pow!

lundi, avril 17, 2006

Non merci
Albin de la Simone? Ça vous dit de quoi? Disons que cet artiste français est assez discret, il fait parti de la nouvelle vague de la chanson française. J'ai fait l'écoute approfondie de son deuxième album «je vais changer» et je dois vous dire qu'une petite flamme de douceur s'est allumée au fond de mon ventre pour sa voix albsolument délicieuse.

On m'en avait parlé, j'avais lu son nom à une ou deux reprises et c'est tout. J'étais intriguée, mais lors de mes visites chez le disquaire je l'oubliais toujours. Je n'avais jamais même vu sa pochette cuivrée, sobre. C'est Nicolas qui, tanné de m'en parler sans jamais avoir de feedback, m'a prêté le disque. Une première écoute dans la voiture, distraite. Je trouves que ça ressemble à la fois à du Pierre Lapointe et à du Thomas Fersen. C'est entre les deux, moins symphonique que Lapointe, plus que Fersen.

Dans la voiture, j'ai un coup de tonerre dans la tête; l'année dernière au spectacle «pépiphonique» de Pierre Lapointe pour les franco, il était venu chanter. Il a fait une chanson, une des siennes, avec Lapointe. Je l'avais déjà entendu. J'avais aimé, mais je n'avais pu me souvenir du nom. Je ne me souviens même plus c'était laquelle.

Deuxième écoute, cette fois-ci j'écoutes toutes les pièces, lis toutes les paroles, repasse plusieurs fois les extraits qui m'accrochent. C'est indéniablement sympatique. Nicolas m'avait dit qu'il avait été déçu de certaines pièces, moi je trouve l'opus complet, il n'est certes pas parfait, mais chacune des pièces sont présentées avec humilité et humour aussi. Le disque est somme toute bien simple. Dépouillé la plus part du temps de lourdes mélodies. C'est la voix un peu éteinte, celle qui vient du fond de la gorge, celle qui sonne naivement, qui fait tout le centre du disque.

Quant à moi, j'achèrerais l'album sans y penser plus longtemps. 12 pièces en tout. Chacune d'elle porte la jolie signature comique d'Albin excepté «ces mots stupides», une reprise française de «Somethin' stupid» que vous connaissez surement. Les textes sont intelligents, travaillés avec contradiction et aussi légèreté. Albin de la Simone joue avec l'ambiguité. Certains des textes sont à double sens, teinté d'une certaine morbidité et d'une sexualité gênée, déviante et cachée. J'ai flanché tout de suite pour «non merci» et «avril 4000». Juste pour le «non non non non non merci, merci je ne danse ja... non non non non non merci, merci je ne danse jamais...» le disque vaut la peine d'être apprécié et acheté.

Il est de retour aux franco de montréal cette année. Sur son propre stage et il est aussi sur un des spectacle de Pierre Lapointe. Je vais y être pour voir et apprécier la petite voix très pop d'Albin de la Simone.

Mlle M
et il était 9:25 a.m.



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dimanche, avril 16, 2006

Pâques
Pâques chez nous ça n'a rien de religieux. Mes parents ont abandonné l'espoir de nous savoir chrétiens, eux même n'étant pas pratiquant. Il n'y a donc pas grand chose à célébrer. Rien sauf la bonne vieille tradition de notre enfance... et j'ai nommé la chasse aux cocos!!!

Ouais, j'ai 19 ans et je fais encore la chasse aux oeufs du lapin de Pâques. On rentre a fond dans cette fête ultra commerciale (quand même moins que la St-Valentin quant à moi), mais pour moi et ma famille c'est important Pâques. C'est juste une occasion pour nous voir et déconner comme quand j'étais petite.

J'aime toujours quand je me fais réveiller par ma mère qui geule comme un coq débile dans les escaliers. C'est drôle de la voir faire la poule, c'est comique de regarder mon père fier d'elle même si elle est ridicule.

Il y a aussi l'annuelle photo sur le grand lit de mes parents. C'est pas des jokes, on a des photos depuis un sacré temps, une pour chaque année depuis que moi et mes soeurs on peut chercher des oeufs. Au début, c'était des oeufs en chocolat et il fallait tout les trouver avant d'avoir ces énormes chocolats qui goûtent pas bon, mais ah! ils sont énormes!

Donc la photo avec nos chiens, chats, tout autre animal. On positionne la caméra (cette année, pour la première fois, nous avions un trépied) et on capture une photo ou moi et mes soeurs sommes en pyjama.

Maintenant nos parents nous mijottent de petites énigmes pour la chasse. C'est trop facile, mais on s'amuse vraiment à faire tout ce manège. Ce n'est plus le chocolat qui est important, c'est d'être avec mes deux soeurs et mes parents que je ne vois plus souvent.

Je crois que c'est important les traditions du genre, même si c'est un peu cul-cul. Ça pas besoin de couter cher ni de prendre beaucoup de temps. C'est juste un bon moment pour se rappeller que nous sommes une famille. Pis qu'on s'aime.

Mlle M
et il était 11:02 a.m.



1 Pow!


Boire son argent

Les cerises imbibées de wishkey c'est vraiment, mais vraiment bon. C'est tout ce que j'avais à dire.

Mlle M
et il était 3:00 a.m.



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vendredi, avril 14, 2006

Fantasies are nice (no.1)
Le son avait fini par boucher mes oreilles. Les projecteurs jettaient leur lumière acide d'abord sur mes idoles et ensuite le reste éclaboussait la foule qui scandait les paroles. Le monde en redemandait. Les membres en donnait. Juste devant un des hommes les plus charismatique au monde, en première ligne, je goutais chaque note qui sortait de sa magnifique guitare. Celle-là même qui portait son nom. J'étais au bord du délire; de puissantes décharges d'endorphine agitaient le plus profond de mon être. Je criais les paroles cent fois entendues, mes amies aussi.

Au beau milieu d'un solo ennivrant, une décharge éclata dans la salle, comme un orage de mauvais augure. Un coup de feu. Nick s'effondra devant moi. Il avait été touché. La panique prit dans la salle et le monde se mit à crier. Une vague humaine poussa vers les sorties de secours. Poussé par je ne sais quel instinct, je montai sur la scène, où gisait le corps inerte de Monsieur Valensi. Alexandra me suivit et elle s'agenouilla à mes côtés. Je mis mon oreille sur le coeur de Nick. Rien.

J'ôtai la guitare qui encombrait le torse de Nick. La balle était rentrée dans son épaule droite. La blessure ne saignait pas vraiment, mais c'était horrible à voir.
-Son coeur ne bat plus. Il faut le réanimer.
Alex hocha la tête gravement. Nous n'allions pas laisser notre guitariste favori mourir devant nous, au Cepsum. Elle appliqua ses mains sur la poitrine qui ne se soulevait plus et commença à compter:
-Un, deux, trois, quatre, cinq.
Mes doigts fermement appliqués sur le nez aquilin, je soufflai sur dans la bouche ensanglantée.
-Un, deux, trois, quatre...

Les autres membres du groupe s'étaient attroupés autours de nous. La sécurité et aussi les techniciens de tournée. Après plusieurs tentatives, Nick s'étouffa avec l'air que j'avais soufflé de force dans ses poumons. Il ouvrit les yeux, un peu perdu. Il nous regarda, Alexandra et moi. Je rougis sous son regard bleu. J'essuyai ma bouche rougie du revers de la main.

Il essaya de se relever, mais sa blessure l'élança.
-You should stay still for a moment. Suggéra Alexandra dans un anglais parfait. Il sourit. Il regardait nos chandails. Ceux que nous nous étions fait juste pour le show. Alex et moi nous échangeâmes un sourire discret.
-Thanks girls. Julian me tendait la main pour me relever. Je la pris;
-Oh, it's nothing.

L'ambulance arriva peu de temps après. On embarqua Nick. La police arriva à son tour et nous dûmes rester. Ils avaient quelques questions à poser. Les journaliste aussi essayèrent de poser des questions, mais on nous enferma dans la loge.

Aux côtés de Julian, Nikolai, Fab et Albert, Alex et moi avont essayé de remettre en place toutes les pièces du puzzle. Un individu fut arrêté et on nous relâcha après nous avoir bien pressé.
-You're coming, girls? We've gotta check on old Valensi state...

On a pas pu refuser. J'ai donc donné un lift aux Strokes jusqu'à l'hopital. Nick se reposait dans une salle calme. Il était seul dans la grande pièce impersonelle. La fatigue me ratrappa qui je pris connaissance du moment imporbable que je vivais.

Nick sourit à notre approche;
-Nice t-shirt.
-Thanks, but now it's scrap. Je faisais allusion au sang qui avait séché sur le rose bonbon. Nick rit faiblement.

Nick serait rétablit du jour au lendemain. La balle n'avait pas fait de dommages graves. J'étais contente. Il était très tard quand l'infimière nous demanda de nous en aller. J'allais enfin prendre la direction de mon lit quand on a été invité a prendre une bière.

Là encore on n'a pas pu refuser. On s'est ramassé devant une Heinekein bien froide et laissez-moi vous dire que c'est la meilleure que j'ai bu jusqu'à ce jour. On a du quitter les gars après avoir échangé sur tout plein de choses, dont nos # et nos adresses e-mail.

Je suis chez moi et j'en reviens toujours pas de me voir sur la couverture du Journal de Montréal en train de faire le bouche à bouche à Valensi... Ça sonne, je réponds;
-Hey, here's Nick, back from the dead. What are you doing tonight?

---
Fantasies are nice.

Mlle M
et il était 9:46 p.m.



2 Pow!


Les dernières vapeurs qui s'en vont

Ce fut une journée étrange. D'abord, j'ai pu faire la grâce matinée jusqu'en fin d'avant-midi. Ça ne m'était pas arrivé depuis une bonne année. J'ai du faire face à la tonne de travail qui m'attendais tout de suite après avoir décollé mes yeux encore embrumés.

Du montage le restant de l'avant-midi, une bonne partie durant l'heure du diner et en début d'après-midi. Une chance que je veux faire ça comme métier sinon je crois que les lentilles solaires m'auraient tué. (Monter des vidéos corporatifs c'est déprimant, même quand on est payé.)

Alex me sauve, comme à l'habitude. Elle en a marre des calculs elle aussi à ce qui parait. Je dépose ma soeurette chez une amie (je suis aussi chaufeur de Taxi) et me voici devant chez Alex. On jase pas mal, ça fait du bien. Il fait mauvais dehors alors quoi de mieux que faire du shopping? Après tout on a des t-shirts a faire pour monsieur Valensi...

Je retournes chez moi avant le souper. Montage, montage, montage. Après souper je renoue avec mes mailles de colombie britannique qui s'en venait lousses pas mal... Scott me fait part des avancement de son groupe et m'envoie quelques tounes fraiches. J'aime bien et je sais que je vais être photographe officielle du band si ils deviennent populaires. Mon ex a aussi une jolie coupe de cheveux. Je vous jure que s'il n'y avait pas un demi continent qui nous sépare, je serais souvent à faire des conneries avec lui. J'en ai aussi profité pour placotter avec Karly qui vient faire un tour à Montréal à la fin avril. Son premier passage à mtl, je vais lui faire vivre ses plus beaux jours!

Nic F. m'invite aux foufs ce soir. J'ai des chances de revoir son copain David, le faux étudiant de droit, qui devrait être là. Hmm, tentant. Comme j'arrive pour inviter Alex, c'est elle qui appelle parce qu'elle veut faire de quoi. Direction; les foufs. On arrive, c'est bondé. Ya au moins 200 personnes qui attendent pour rentrer. Too bad pour Nic (et pour David) on s'en va prendre une bière au Dieu du Ciel. On va essayer de guesser ou sont les gars qui sont du...

Ça fait pas longtemps que j'ai vu Alex, mais on dirait qu'on a tout plein de choses à ratrapper. Ensuite on va dire un petit bonjour à mon barman préféré, on enfile un Manhattan et un scoop juteux puis on s'en va aussitôt dit après 2 baisers sur la même joue... On ne peut résister à l'appel de bagels chauds. Le secret est sur Fairmount, c'est un délice. On mange notre encas sur une boite de bois en continuant d'interroger les étoiles sur les raisons du monde. On ne manque pas de se planifier un avenir ou deux avant de repartir chez nous.

La musique Indie dans le plafond, j'essaie de me concentrer sur la route. Mon chat m'attend au bord de mon lit. Il est content et moi aussi. J'écris mes dernières lettres pendant que les dernières vapeurs s'en vont.

Oh et puis moi je trouve que Denise Bombardier c'est une pauvre conne. Normalement, je devrais vous écrire un texte argumentatif dans les règles, mais ça me tente juste pas...

Mlle M
et il était 3:26 a.m.



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dimanche, avril 02, 2006

Cancérigène
D'abord, se sera les roulades acharnées sur mes côtes brisées. La langue de feu va affirmer et vont claquer infailliblement les voiles du boniment. Ma peau va blêmir après sa suffocation rougie. Mes mains vont enserrer des passés aux existences furibondes. Des milliers d'abeilles sans ailes entameront leur pèlerinage maudit, mauvais augure. Âmes en pâture, décrochez la main sanguinolente de sur ce mur de ciment, brisez les faux dentiers. Je marcherai les chemins d'été tardif, envahie par la hâte et les ronces safres qui jonchent mes mémoires. Ma vie est un miroir, une couleuvre gluante qui persifle des soleils endogamiques. Des nuages placentaires annoncent des chants stridents en corolle afilmique; ceux qui s'accrochent aux pensées bécasses et qui y implantent des agarics venimeux, mortels ou pis; réalistes. Ma conclusion s'en vient comme une mère obèse que l'on aurait jetée dans une boîte. Le soir s'en vient comme un étang de sang sur mes lèvres safran. Je n'ai plus ce pullianisme d'antan ni même cette répugnance résonnante qui faisait de moi cet oiseau muet. Mon chant distillera les ondes de ces nimbus sombres même au travers mon existence terminée. Les lueurs du matin accusent les sourires gras et les longues mains du dossier doré et moi aussi je me ferai matinale. Mes sabots duaux enchaîneront le collier de monnaie et tireront jusqu'à étouffement complet et total de cette biche indifférente et myope. Cervidé de malheur, mangeur de fleur, tu fais saigner cet hymen déjà trop pressé. Ce pourpre facial n'aurait pas du tremper dans ce parfum odieux que font les dents oncogènes. S'en est fait du vent câlin et du vin temporel. S'en est fait des doux rayons lovés sous mes aisselles et ces matins indélébiles d'encre verte. J'ai une périanthe dans mon hémisphère droit et de jolis barbelés dans le gauche, de grandes représailles dans mon dos comme des ailes putréfiées . Je sais pourtant que même soufflé, mon sable collera aux autres corps. Dévisagée, je vais courir sur les plages brumeuses des consciences étrangères. Immortelle, c'est ma main, la dextre, écartera par moments le voile de granit et de l'autre je vais prédire aux cerfs boisés les malheurs et les marais. Le champ est en défriche et le blé de mon corps se fera houblon puis goudron malade. Je vais en mourir de cette maladie édentée et quand je souffrirai de cette mauvaise humeur pour ensuite me moduler en tumeur, mes sœurs lèveront les oriflammes à ma place.
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J'avais envie d'écrire du surréalisme. Fortement inspiré par Pierre Lapointe, Malajube et Boris Vian. Merci les gars.

Mlle M
et il était 2:22 p.m.



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premier avril

7:00 Je me lève, dois partir chez Alex à 7:40.
7:45 Je pars en retard, comme à l'habitude, et j'ai même pas mangé.
8:00 Je m'arrête à la boulangerie artisanale de St-Hilaire pour prendre un croissant frais avec un cappucino. Je suis encore plus en retard.
8:03 J'arrive chez Alex, elle m'attend déjà. C'est qu'il faut faire une expérience pour son cours de biologie. On va faire de la corde à sauter.
8:21 On arrive au métro longeuil pour chercher Valérie.
8:34 On arrive au Cegep et pis là on attend. On attend tous les autres cobayes comme moi qui attendent bénévolement pour aller faire 4 mins de corde à sauter non consécutives (c'est quand même très drôle comme formulation...)
11:15 On a terminé l'expérience. Sous la pluie, trempés à lavette. Méchante bonne idée de mettre des converse alors qu'il mouille dehors. On a fait de la corde dans un gymnase, dans le parc régional de Longeuil, sur une passerelle au-dessus de la 132 et finalement dans un sous-sol. Les gens ne semblaient pas comprendre, moi j'en vois tous les jours du monde qui sautent à la corde alors qu'il mouille au-dessus des autoroutes...
11:30 On a fait une virée jusqu'à Varennes pour aller mener Valérie. (C'était la première fois que j'y allais, ya pas grand chose à voir...)
11:36 On roule sur la 132. On sait pas quoi faire pour passer le temps. On décide d'aller manger à la belle province.
12:10 Merde, on va sentir la friture. On se partage une assiette à deux. On parle beaucoup, on chiale aussi. Sur tout plein de choses. Le beau temps reviens.
12:45 En route vers l'île des soeurs. Là non plus j'y suis jamais allé. C'est un peu comme en France, ya des ronds points un peu partout. Comme on sait pas où on s'en va, on manque le chemin.
13:35 U turn interdit, manoeuvres un peu brusques, on trouve finalement la demeure de riche du gars des sondes. Yé mieux d'être là.
13:45 On repars pour la rive-sud. Ça l'air facile de même, mais le pont se cache dans les ronds-points. Ya au moins 15 indications contraires pour le pont Champlain. On fait le tour de l'île une couple de fois pis on débouche finalement sur le droit chemin.
14:15 De retour chez Alex. On est supposé filmer avec Matt aujourd'hui, mais la température est pas géniale. J'essaie de le contacter, mais y'es pas là. On fait quoi, là?
14:16 On s'est parti un groupe de musique (rien que ça) Chacune une guitare pis let's go, on va apprendre don't panic. On voulait se filmer en train de faire de l'expérimental, mais bon, ça bin l'air qu'on est pas encore assez douées.
16:15 Ooops, on a un show hommage au dadaisme ce soir au Lion d'Or, faudrait peut-être commencer à se préparer.
17:00 Nic nous appelle, on est en pleine scéance de coiffure. C'est pas grave, on va arriver quand on va arriver. Je lui dit de commencer à s'inquièter dans 1 heure et demie, sinon on arrive éventuellement.
17:50 On arrive chez Nic. Ya pas eu le temps de commencer à s'inquièter. Moi pis Alex on s'amuse à entretenir des conversations un peu étrange juste pour mélanger Marc pis Nicolas.
18:10 Ah, enfin, on trouve du stationnement pis on va manger au Eurosnack.
19:20 On marche les 200 mètres qui nous séparent du Lion d'Or. Le vestiaire est obligatoire et payant, fait chier. En attendant le commencement, on regarde en boucle le film Un chien Andalou de Benuel et de Dali, que j'avais déjà vu une couple de fois avant.
20:00 Le show commence.
22:30 Le show est terminé. Je suis profondément troublée, mais satisfaite du spectacle. Stéphane Crête est mon idole! J'ai envie d'écrire du surréalisme.
22:40 On va boire un verre à l'Assommoir. Oh! Suprise, le barman qui me fait chier est là, il jongle et nous sert des drinks absolument incroyables. La musique est bonne, mieux que la dernière fois. On parle politique et musique.
1:40 (on a avancé l'heure...) On quitte, je travaille demain.
2:45 Je rentre chez moi, je suis pas vraiment fatiguée, mais je sais que je vais l'être demain, c'est clair.

Je sais pas pourquoi, mais j'avais envie d'immortaliser cette journée. C'est plus pour moi que n'importe qui d'autre. Ça m'a fait du bien de faire tout plein de choses et de ne pas rien faire pendant une minute. Là, j'ai même pas trois heures de sommeil dans le corps, je compte des caisses, mais je suis bien. C'est tout.

Mlle M
et il était 8:17 a.m.



2 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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