samedi, août 27, 2005

“Voici ce qui suivra: si tu retires ta main de cette boîte tu meurs. Telle est l'unique règle. Laisse ta main dans cette boîte et tu vis, ote-la et tu meurs.”
Il respira profondément pour réprimer un temblement.
“Sois fier de cette épreuve, il est rare que nous soumettions des enfants mâles à cette épreuve.”
La curiosité vint atténuer la peur jusqu'a la rendre supportable. Elle ne mentait pas. Il se souvint de la litanie contre la peur que sa mère lui avait enseigné.
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affrontrai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et l'orsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là ou elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
Il sentit son calme revenir. Elle se pencha tout contre lui et sa voix devint un murmure.
“Tu vas sentir de la douleur dans cette main qui est dans cette boîte. La souffrance...mais...Ote seulement ta main et mon aiguille transperce ton cou. Et la mort sera aussi rapide que la hache du bourreau. Ote seulement ta main et je t'ote l'existence. Compris?”
“Qu'y a-t-il dans cette boîte?”
“La souffrance.”
Dans sa main le picottement se fit plus net. Il serra les lèvres. Le picottement se fit démangeaison.
“As-tu déjà entendu parler de ces animaux qui se dévorent un patte pour échapper à un piège? C'est là une astuce animale. Un humain, lui, demeurera pris au piège, il supportera la souffrance et feindra d'être mort afin de pouvoir tuer le trappeur et supprimer ainsi la menace qu'il représente pour l'espèce toute entière.”
La démageaison devint une brûlure très légère.
“Pourquoi?”
“Pour déterminer si tu es vraiment humain. Silence!”
La brûlure se fit plus intense dans sa main droite. Il referma la main gauche. Lentement, lentement la douleur augmentait. Chaleur, chaleur... Toujours plus de chaleur... Les ongles de sa main libre s'enfoncèrent dans sa paume.
“Ça brûle.”
“Silence”
La douleur s'élança dans son bras. La sueur perla sur son front. Chaque fibre de son corps lui commandait de retirer sa main de ce puit de feu. Mais l'aiguille était là. Sans tourner la tête, il devinait la terrible aiguille qui veillait près de son cou. Souffrance! Le monde devint vide. Il n'y eut que sa main, seule, noyée dans la souffrance. Il avait l'impression de sentir sa peau se craqueler. Sa chair griller jusqu'a laisser apparaître les os. Puis: plus rien. La souffrance avait cessé. Il vit que son bras droit tremblait convulsivement.
“Ote ta main, jeune humain et regarde-la.”
--

J'avais envie d'ouvrir mon blog avec un passage de Dune par Frank HERBERT. Si vous avez la chance, lisez ce livre. C'est un peu comme ma philosophie de vie. Même si je clame de pas en avoir et d'être un esprit libre. Ce ne sont pas mes mots, mais j'aimerais les avoir écrit parce que c'est génial.

J'aimerais être humain.

Mlle M
et il était 12:11 p.m.



1 Pow!

Je suis tellement intéressante

Depuis l’achat de son premier disque, un album double des 25 ans de René Simard, Myriam est une mordue de musique. Elle aimerait bien jouer de la guitare, du piano, du ukulélé, le pencilina, la bandura ukrainienne ou le cymbalom, mais elle a du se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucun talent pour jouer et qu’elle devait se contenter d’écouter.

Elle a passé son enfance au pays des pommes, traumatisée à jamais par les chèvres passant sur son terrain et l’absence de centre d’achat à proximité. Elle migre maintenant sur l’île de Montréal pour y mener une vie de débauche que sa maman n’approuve pas vraiment.

C’est la vue fantasmatique de David Bowie en collant qui l’a poussée vers le cinéma. Puis, grandement influencée par l’ère American Apparel, elle va maintenant en photographie pour capturer la pop culture tellement trendy à ses yeux.

Elle aime la photographie polaroid et la photographie pas polaroid, les fashion victims, la musique indie-rave-electro-rock-pop-ish, fancy and expensive food, les petits pinsons jaunes, lovely smooth dance moves, la poésie hardcore and such, les drinks gratuits qui fessent, Oh-so-trendy Paris et Vintage London, les marvelous Marvel Comic books et des nouvelles connaissances qui aiment l'ironie et se questionnent sur le pourquoi des formes des pretzels.

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